mercredi 21 avril 2010

Conseil municipal du 29 mars 2010 : Adhésion de Recloses à la Communauté de communes (suite)

UN DIALOGUE COURTOIS DE MONIQUE FOURNIER AVEC LA COMMUNE DE RECLOSES
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Lors de sa dernière intervention, Monique Fournier avait fait observer que la seule compétence réellement exercée avec Recloses était réduite à l'enlèvement et au traitement des ordures ménagères.
Par honnêteté et pour qu'aucune mauvaise interprétation puisse être effectuée sur les motifs de sa position, Monique Fournier a envoyé le texte de son intervention à Mme le Maire de Recloses.

Celle-ci lui a très courtoisement répondu par la lettre ci-jointe. Monique Fournier tient à remercier Mme Triolet d'avoir parfaitement compris sa position, qui concernait uniquement l'intérêt de l'extension.
Même s'il y a un désaccord sur le fond (la CCFA n'est statutairement compétente ni en matière scolaire, ni en matière commerciale (la ville a conservée cette mission), ni en matière culturelle ni encore en matière hospitalière), qui montre qu'un dialogue constructif et serein peut exister sur le sujet, dans le respect des uns et des autres.

La question de l'extension de la communauté reste donc en débat et on comprend d'ailleurs mal le refus du Maire de Fontainebleau de communiquer l'étude sur l'extension à Recloses et Bourron-Marlotte. Si cette extension était justifiée au fond, il n'y aurait aucune raison de ne pas le rendre public.
Nous estimons qu'il faut réfléchir techniquement à l'évolution du zonage intercommunal en termes de service rendu au public : c'est urgent avant que la réforme des collectivités territoriales n'entre en vigueur.

Conseil municipal du 29 mars 2010 : vote des taux d'imposition (suite)

Résumé : Le Maire de Fontainebleau entend que l'opposition ne puisse parler deux fois sur un même point, même si ses représentants veulent sincèrement contribuer au débat. Cette position fermant un dialogue constructif peut causer un vrai problème, notamment lorsqu'il s'agit de rectifier une erreur qui peut l'être encore!

Monique Fournier revient donc sur la question du vote des taux d'imposition.
(suite de : Conseil municipal du 29 mars 2010 : Vote du budget 2010, des taux d'imposition et des tarifs)

[tel que cela aurait pu être prononcé au conseil]

J'ai le regret de vous signaler que le calcul du produit des impôts est manifestement erroné pour la taxe d'habitation et la taxe foncière sur les propriétés bâties : votre budget est donc erroné de la même manière dans tous ses tableaux. Le chapitre 73 est faux, créant un problème sur les recettes de fonctionnement, donc l'autofinancement repris lui-même par la section d'investissement.
Si vous nous aviez communiqué le budget en commission des finances du 22 m
ars 2010, comme la loi vous l'impose, on aurait pu éviter cela.
Certes l'erreur est, dans sa somme, minime, mais elle nécessite de corriger l'ensemble des documents budgétaires avant leur transmission en Préfecture. Je crois que c'est important.

Merci de m'avoir écoutée.


Deux tableaux comparatifs : ce qui a été voté, ...

... et ce qui aurait dû l'être, ...
L'augmentation des impôts de 2010 est de 2,77 %
à rajouter aux 10,4 % de 2009.


PS : La contribution à la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) pour Fontainebleau a été relevée de 3,5 % par le Conseil communautaire de Fontainebleau-Avon du 15 avril 2010, bien que le service des encombrants ait été divisé par 3 (une fois par trimestre).

lundi 19 avril 2010

Monique Fournier sur tous les fronts

La République du 19 avril 2010
(cliquez pour mieux voir)

vendredi 2 avril 2010

FONTAINEBLEAU : UNE VILLE MAL GEREE


(extrait du Bulletin municipal mars-avril 2010, p. 19)

Aujourd’hui derrière l’autosatisfaction, les effets d’annonces et les grandes déclarations sur la société post-carbone que vous retrouvez dans ce magazine, se cache une triste réalité: nids de poule, bibliothèque et église bâchées, stade en partie fermé, commerces en difficulté et capacité d’autofinancement négative !

Malgré nos mises en garde, les recrutements multiples et les dépenses de propagande (communication, marketing…), conduisent la ville dans une impasse financière. 
S’ajoute à ces fautes de gestion, le lancement d’un « stade équestre » pour plus de 11M€ sans en évaluer l’impact économique.

Malgré une désinvolture certaine dans la gestion des affaires de la ville par un exécutif municipal obnubilé par les élections, nous maintenons notre cap. 

Avec un seul objectif, l’intérêt général, nous proposons des solutions :
- mise en oeuvre prioritaire d’un projet « rentable »: rénovation place du marché+église, extension parking souterrain, création d’un parking de délestage
- transfert à la CC FA de la compétence sport afin de financer le stade de la Faisanderie
- diminution des frais de fonctionnement pour rediriger l’impôt vers l’investissement comme le fait avec succès la ville de Nemours.

Si ces mesures de bon sens n’étaient pas prises, alors une nouvelle hausse des impôts locaux (2009 +10%) et un recours massif à l’endettement seraient inévitables.

Vous pouvez compter sur nous pour rappeler aux élus majoritaires qu’ils doivent des comptes aux Bellifontains.