lundi 13 décembre 2010

Conseil municipal du 13 décembre 2010 : Modification des statuts de la Communauté de communes

PLUTOT QU'UN REPLATRAGE, MONIQUE FOURNIER FAIT UNE PROPOSITION DE CHANGEMENT DE POLITIQUE POUR REGENERER LA COMMUNAUTE

La carte des régions naturelles au sens agricole (mais ce n'est qu'une illustration) ->

(tel que prononcé au conseil municipal)

Voilà encore une proposition complètement décalée avec la situation : le Maire propose de faire un ripolinage des statuts et de changer le nom de la communauté : bravo, c'est constructif !

Ce n'est absolument pas cela que nos électeurs attendent. Il faut arrêter le "bricolage", motivé par des considérations personnelles et ne penser qu'à la mutualisation et à la rationalisation de la carte intercommunale sur les compétences que l'on peut mieux exercer en commun. Le public veut que l'on gagne de l'argent en adaptant les périmètres au bassin de vie pour la bonne administration et exécution des missions de services publics.

J'ai, je crois, suffisamment attiré l'attention de mes collègues, de la presse et du public sur "les aventuriers de la Présidence perdue" et sur les petits arrangements territoriaux entre amis. Le ridicule et la Justice ont fait leur œuvre. Je dirais même, que le choc a été salutaire et a relancé le débat d'une communauté qui s'endormait encombrée de projets transférés dans des conditions douteuses comme le Grand Parquet.

Nos avertissements ont été entendus comme l'a démontré une enquête récente de la République, par les maires du secteur, : ils ne veulent pas des coups politiques mais une alliance sur une base technique efficace. Malheureusement, il semble que le Maire de Fontainebleau soit un obstacle à ce rassemblement.

Notre proposition est claire : une conférence intercommunale ouverte à toutes les communes du sud Seine-et-Marne qui se prononcera, non pas sur des propositions politiciennes, mais sur une communauté technique efficace. Il faut faire un bilan de l'action et de l'organisation de nos services publics et évaluer comment les recomposer dans une intercommunalité réelle.
Par contre, pour réussir ce processus, il faut qu'il soit juridiquement, financièrement et techniquement validé par des professionnels neutres, mais aussi qu'il soit ouvert et transparent. On ne peut plus accepter que l'avenir commun se décide en secret, sans le public et sans les différents représentants de la population, dans toute sa diversité.

Nos électeurs ne comprennent pas « qui fait quoi » : cela doit être expliqué. Les contribuables et usagers ne comprennent plus pourquoi ils payent autant d'impôts pour des services insuffisants ou loin de leurs préoccupations : cela doit être corrigé pour eux et avec eux.

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