vendredi 3 juin 2011

Communiqué du 1er juin 2011 : La place de l'opposition dans le bulletin municipal réduite à … 4.millièmes !

Par lettre en date du 31 mai 2011, le Maire de Fontainebleau a décidé d'accorder un espace de 400 caractères espaces compris a chacun des conseillers municipaux de l'opposition (annexe, cliquez deux fois pour mieux voir).

Cet espace est ridiculement faible et ne permet qu'une liberté d'expression limitée à la portion congrue. Lorsque l'on sait que le dernier bulletin municipal (n° 25) représente 100 549 caractères (espaces compris) cela donnerait un espace réservé de 0,4 % (4 millièmes!) par conseiller n'appartenant pas à la majorité. Si l'on divisait ce bulletin par 33 (nombre de conseillers municipaux de la ville), chaque conseiller devrait disposer de 3044 caractères. En clair, un conseiller de la majorité dispose théoriquement de 7 fois plus de place qu'un conseiller n'appartenant pas à la majorité.

Il convient de rappeler que le maire est tenu, par la Loi, de laisser un espace d'expression raisonnable aux conseillers municipaux de la minorité (Article L2121-27-1 du code général des collectivités territoriales).

La population constatera que loin des postures démocratiques de la majorité, celle-ci n'hésite plus, malgré les importants moyens de communication à la disposition du maire (site internet, bulletins, newsletters, affichage), et un personnel spécialisé (2 directeurs de cabinet : Conseil municipal du 16 novembre 2009 : Création d'un deuxième poste de directeur de cabinet, 1 agent chargé du protocole (sic), et 1 directrice de la communication fraîchement recrutée : Conseil municipal du 28 mars 2011 : Recrutement d'une directrice pôle communication, événements, commerce, démocratie locale et culture), à attenter encore aux droits de l'opposition.
On se rappellera que le maire avait d'ailleurs supprimé en 2008, les procès-verbaux réglementaires du conseil, seul moyen d'avoir une information objective et accessible à tous, sur les positions de l'opposition (Conseil municipal du 9 février 2009 : Mon combat contre la suppression des procès-verbaux).


Annexe : décision du 31 mai 2011 (cliquez pour mieux voir)


















PS : La dissolution de l'association à laquelle le directeur général fait référence (et dont je n'étais pas membre) est sans rapport avec la situation actuelle.













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