mardi 27 décembre 2011

Enseignement supérieur : l'ESIGETEL s'en va,… et alors?

- ENCORE UNE MAUVAISE NOUVELLE QUI CONFIRME L'ABSENCE DE POLITIQUE TERRITORIALE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
- QUELQUES PISTES POUR NE PAS EN RESTER LA !


Voir l'article de la République 
du 12 décembre 2011 
(Cliquez pour agrandir) ->



Départ de l'ESIGETEL dans le silence municipal

Certains qui connaissent bien le territoire du sud Ile-de-France et qui réfléchissent à son avenir l'avaient prédits : c'est donc officiel : l'ESIGETEL s'en va du Campus Barthélemy de Laffemas (par exemples, l'association Pôle Sud Paris présidée par Denis Oulès : http://www.polesud77.asso.fr/pages/Scenarios-Fiction-3.pdf : bien vu ! ou encore le conseiller municipal Didier Drouin qui avait dénoncé en conseil municipal la programmation du départ de l'ESIGETEL et s'était fait accuser publiquement d'attitude négative et d'avoir prêté l'oreille à des rumeurs, par le Maire et l'ancien adjoint Houssay).

L’ESIGETEL ou Ecole Supérieure d’Ingénieurs en Informatique et Génie des Télécommunications  est une école d’ingénieurs qui a formé, ce jour, plus de 1.600 ingénieurs destinés à occuper des fonctions d’ingénieur de recherche et de développement dans les domaines des sciences et technologies, de l’information et de la communication évoluant vers des postes à responsabilités ou d’expertise. Elle a été créée initialement pour répondre aux besoins croissants des entreprises en ingénieurs spécialisés dans les réseaux informatiques.
Son départ est lié à une transformation de son statut (lié autrefois à la Chambre de Commerce et d'Industrie) qui a permis un rapprochement avec l'EFFREI.

Le président de l'ESIGETEL, M. Guy Roussel, avait pourtant été chargé par le maire de Fontainebleau de rendre un rapport sur l'enseignement supérieur dans le sud Seine-et-Marne.
Le Maire écrivait alors le 6 mars 2007 sur son site de campagne : " l’Esigetel est une des pierres angulaires de l’offre de formation supérieure sur notre territoire. Cette offre là, il faut la faire fructifier. Je souhaite ainsi profiter des opportunités foncières pour faire demain de Fontainebleau une ville beaucoup plus tournée vers l’enseignement supérieur. Et cela, en partenariat avec les autres grandes villes du sud Seine-et-Marne, Melun et Montereau. C’est le sens de la mission qu’avec Jean-Claude Mignon et Yves Jego nous avons confié à Guy Roussel."
Lancé en grandes pompes et avec l'appui du conseil municipal du 8 février 2007 (voir la note de synthèse, à lire et relire, ...), ce rapport n'a finalement jamais été rendu public (en tout cas pas au Conseil). C'était il y a 5 ans, …

Notons que M. Guy Roussel est également président de l'association para administrative "Pays de Fontainebleau entreprises" qui agit en complément de la pépinière d'entreprise, grâce à des fonds publics.

M. Guy Roussel est en effet connu comme un proche de M. Valletoux (il figurait dans "le comité de soutien aux candidatures de Frédéric Valletoux", lors des élections de 2008 : http://web.archive.org/web/20080305052210/http://www.valletoux2008.com/pages/soutien.html) ce qui expliquerait finalement le silence gêné du maire de Fontainebleau sur le sujet.
On aurait attendu une autre réaction de d'un Maire qui devrait défendre son territoire, ...

Jusqu'à présent l'attitude de la majorité a été largement passive, se contentant de verser une subvention (la Communauté de Communes Fontainebleau - Avon a octroyé à l’ESIGETEL une subvention d’un montant de 23 000 € par délibération du 14 mai 2009, 20.000 € en 2010), a envoyé un délégué aux assemblées générales (la municipalité savait donc ce qui se tramait) et a délégué le sujet à M. Frédéric Houssay (poste dont nous avons déjà traité : Conseil municipal du 7 février 2011 : Un adjoint démissionne, ...).


Pour une politique d'enseignement supérieur

A Fontainebleau commence donc la "diagonale du vide" universitaire à l'est et au sud. N'est-il pas temps de redresser la barre ? Il est tout de même incroyable que ces risques de désertification, connus par les édiles de la majorité, aient été totalement occultés.
Seul point positif dans ce paysage lunaire pour l'enseignement supérieur, l'installation d'une licence de gestion éco patrimonial de l'immobilier à l'IUT de Fontainebleau sous l'égide de la faculté de droit, l'Université Paris Est.

Il faut donc réagir : voici des propositions :

1° -  Créer un pilotage et en finir avec l'intercommunalité du chacun pour soi :
- c'est le pilotage et la stratégie qui font défaut : face à l'absence du politique, on n'est plus maître de notre destin universitaire ;
- les intercommunalités sont compétentes en matière d'action économique : l'un des facteurs premiers de cette déshérence de la formation supérieure, c'est l'absence de visibilité du territoire et sa fragmentation ; au lieu de rechercher des convergences, chaque communauté de communes a sa propre politique, sa propre zone d'activités, ce qui crée une fausse concurrence ;
- non seulement il faut une union sur le sujet, mais encore l'étendre aux départements voisins qui peuvent avoir les mêmes problèmes que nous ;

2° -  Faire une enquête sur les demandes et les offres :
-  Disposer d'informations sur les orientations que prennent après bac, les enfants de notre région (au sens large, c'est à dire en incluant ceux qui peuvent venir de Montargis ou de l'Yonne). 
- Faire une enquête auprès des entreprises du secteur et celles qui souhaiteraient s'implanter dans la région pour connaître leur besoin en diplômés
Ce serait un moyen de jumeler l'offre et la demande en créant des établissements proches des étudiants et des entreprises, qui ne chercheront plus à Paris ce qu'il y a sur place. Cette étude peut-être réalisée avec les grands établissements, la chambre de commerce (qui nous doit bien cela) mais aussi l'OCDE qui lance une étude sur "L’enseignement supérieur et le développement des villes et des espaces régionaux"  http://www.oecd.org/dataoecd/22/45/43371468.pdf).

3° S'assurer que l'on peut proposer du foncier aux établissements :
 - les terrains militaires serviraient mieux la cause du Sud Seine et Marne en étant affectés à une cité universitaire complète (allant des salles de cours, aux bibliothèques et surtout aux logements étudiants) plutôt qu'à la spéculation.

Tout cela, c'est du bon sens et ce n'est pas suffisant sans effort financier : encore faut-il vouloir se lancer dans cette démarche.

Un autre article du 4 juillet 2011 (avez la prédiction du président d'ALDEA Systems, M. Emmanuel Roussel, homonyme sans aucun rapport avec Guy Roussel) : Cliquez pour agrandir :

mardi 13 décembre 2011

Conseil municipal du 12 décembre 2011 : vote du budget primitif pour 2012

UN BUDGET ORDINAIRE AVEC QUELQUES TIMIDES AVANCEES : LES PROPOSITIONS DE LA MINORITE RESTENT A PRENDRE EN CONSIDERATION


(tel que prononcé au conseil municipal)


Je n'ai pas à ma disposition une administration et deux directeurs de cabinet pour chiffrer des projets qui devraient pourtant faire l'objet d'études sérieuses. Mais, je rappelle que ce que je propose sont des investissements de bon sens et la plupart du temps obligatoires. Cela pour répondre à M. Durand (conseiller municipal remplaçant M. Colombier) qui m'en avait fait réflexion lors du dernier conseil.

Le véritable débat porte donc sur la différence entre nos propositions tournées vers les Bellifontains et votre programme axé d'abord sur votre ambition personnelle.

I.

Une remarque générale sur la question de l'intercommunalité et de nos finances.

Certains  voient dans l'intercommunalité une piste pour faire des économies Ou  trouver un meilleur service.
Toutes sortes de transferts ont été envisagés : les voiries, la culture, les bibliothèques, le stade, …

Cela ne peut se faire à mon sens que si l'on étudie précisément le fonctionnement de nos services et que l'on définit les prestations attendues par nos concitoyens. Sans cette réflexion en amont, on risque d'avoir des déconvenues.

Un exemple simple : le Grand Parquet.
Depuis son transfert, la ville doit payer à la Communauté de Communes la charge qu'elle lui a donnée. Le problème c'est que l'argent pour faire les grands travaux de réfection du Grand Parquet, on ne l'avait pas dès le départ. En effet, pour la ville, il s'agissait d'une dépense nouvelle.

Bref, les contribuables doivent payer chaque année cette somme en plus et à vie.
On a certes une revoyure en cours pour réaménager ce coût, mais il aurait fallu réfléchir à ce transfert
 bien avant la conception de l'équipement  et surtout avec une stratégie économique qui en équilibre la charge.

Alors maintenant, vous faites une étude économique : mais n'est ce pas justifier a posteriori une erreur ?  Le plus important pour vous étant d'être visible !

Je mets donc en garde ceux qui seraient tentés par l'aventure des transferts intercommunaux :
cela se prépare, cela se calcule, bref, cela ne s'improvise pas.

II. 

Passons maintenant aux investissements en particulier :

- la Bibliothèque,
dont les travaux ont été annulés en 2005 puis en 2008 et qui reste sous bâche avec des risques pour le personnel et le public, comme au Centre d'Orientation (Communiqué du 23 novembre 2011 : Bibliothèque-médiathèque : L’intercommunalité n'est qu'un prétexte pour gagner du temps :
Mais enfin on nous dit que : je cite le rapport du budget :





On progresse enfin, alors que rien n'empêchait de la faire plus tôt, bien plus tôt.


- Pareil pour l'Eglise, pour lequel un effort va peut-être être fait, alors que ce n'est pas la première fois que je réclame des travaux (esthétique et sécurité)

Fissure dans un arc du Narthex droit
 (entrée de l'Eglise) ->

Les projets qui sont normalement urgents viennent donc plus doucement que certaines opérations médiatiques.

- la requalification urbaine et plus généralement la voirie  :
La majorité actuelle se rend enfin compte de la difficulté, après avoir engagé une opération tapageuse et médiatique, alors qu'il était plus simple et plus efficace de faire une planification financière et technique des travaux de voirie avec un cahier des charges sérieux et protecteur du patrimoine.

Je cite toujours le rapport :
"Compte tenu de la conjoncture économique, des problématiques de financement à moyen […] le planning prévisionnel est actuellement en cours de révision".

Cela confirme bien non seulement la justesse de nos appréhensions sur votre projet et la crédibilité de notre projet.

- la société publique locale d'aménagement des terrains militaires (SPL) :
une opération spéculative et antidémocratique :

M. Valletoux, président de la Communauté de Communes refuse de rendre public les procès-verbaux de la société d'économie mixte de la Butte-Montceau.
Désormais grâce à cette information, on sait qu'il en sera de même avec la SPL, bâtie sur le même modèle.

Pareil, les études préalables de bétonnage dont vous vous faites l'écho ne sont jamais communiquées aux élus de la population, et l'on ne peut discuter réellement des objectifs.
 Il y a eu une réunion au Théâtre : et après plus rien. C'est le niveau zéro de la concertation.

Je le dis tout net : c'est volontairement que l'on crée une machine opaque au service du bétonnage et de la spéculation, au bon soin de gens qui n'auront aucun compte à rendre.

Les Bellifontains le paieront en terme de services publics nouveaux à payer et en terme de perte de qualité de vie.


En conclusion, ce budget que vous proposez, reste malheureusement en dehors des préoccupations de nos concitoyens; à part quelques timides avancées sur des services publics comme la bibliothèque ou encore le patrimoine avec l'Eglise, en espérant que cela se réalise, on n'est pas à l'abri encore d'un effet d'annonce : on attend des résultats, on ne croit que ce que l'on voit.
Je note que ces avancés si elles se réalisent sont réclamées et proposées par l'opposition depuis longtemps.

Vos autres choix budgétaires le confirment : on n'investit pas dans le bon sens.

Votre dynamique est essoufflée, car il ne repose pas sur le service aux Bellifontains, mais sur l'apparence et les effets d'annonce.

Je voterai donc contre votre budget.

Conseil municipal du 12 décembre 2011 : entrée dans le capital des Foyers de Seine et Marne et désignation d'un représentant

LE GRAND SILENCE DE MME MACHERY, DELEGUEE DE LA VILLE AUX FOYERS DE SEINE ET MARNE : A QUAND LA TRANSPARENCE ?

(tel que prononcé au conseil municipal)

La majorité a décidé de mettre la Ville sous la coupe d'un seul gestionnaire des logements sociaux, a fortiori privé. 

Ma question porte sur la transparence. 
Elle est adressée directement à Mme Machery  pressentie par la majorité actuelle et que l'on nous joue à la carte forcée, puisqu'elle a déjà été cooptée par les Foyers de Seine et Marne.  

A partir du moment où la ville sera membre de cet organisme et qu'elle vous y envoie comme déléguée, 
quelle sera l'information, que vous en tant que déléguée, vous nous apporterez sur les décisions prises par cet organisme ?

Ne nous répondez pas que l'on n'aura pas le droit à l'information.

J'ai bien lu le projet de délibération :

Cela signifie que vous serez appelée au nom de la Ville à défendre des positions concernant beaucoup de nos concitoyens. 
Il paraît normal que ces positions soient rendues publiques.

Je voudrais savoir, Mme Machery, si vous avez conscience que tous les documents  qui sont rattachables à une mission de service public même exercée par une SA d'HLM sont communicables au public.

J'attends une réponse précise de votre part.

Réponse : pas de réponse de Mme Machery.


Question orale du 12 décembre 2011 : Entretien de la Halle du marché Saint-Louis

(tel que prononcé au conseil municipal)

La Halle du Marché mérite une hygiène irréprochable : c'est ce que rappelle le règlement municipal du 1er janvier 2010.
Il n'a cependant échappé à personne, outre la présence de certains animaux pourtant interdits, que le plafond de la Halle est constellé de moisissures qui ont trouvé là, un milieu de culture idéal, notamment sous les éclairages.

La loi est claire sur ce point.  L'article 3 de l'Arrêté du 9 mai 1995 réglementant l'hygiène des aliments remis directement au consommateur précise que : "1. Les locaux […] doivent être propres et en bon état d'entretien. Ils ne doivent pas entraîner, par les activités qui s'y exercent, un risque de contamination des aliments. 2. Par leur conception, leurs dimensions, leur construction et leur agencement, ces locaux doivent permettre la mise en œuvre de bonnes pratiques d'hygiène, et notamment […] : b) Pouvoir être nettoyés et/ou désinfectés de manière efficace ;".

Quelque soit le devenir de cette halle en béton, qui assure en principe correctement sa fonction, il nous paraît qu'un peu plus d'entretien est nécessaire, soit par lavage régulier, soit par un traitement de surface plus en profondeur (passage à la chaux, par exemple : ce qui rendrait aussi le plafond plus lumineux).

Je vous demande donc quelles solutions vous envisagez pour résoudre cette question d'hygiène élémentaire.


PS : Le maire m'a indiqué que le nettoyage était fait régulièrement (voir les photos qui le démentent) et qu'il n'allait pas entamer des frais car la Halle allait être démolie dans les 18 mois (!)
A suivre donc, ....



mercredi 7 décembre 2011

Fermeture de la permanence de soins de Fontainebleau : un coup très dur au Sud Seine et Marne

LE MAIRE DE FONTAINEBLEAU SIEGE A LA FEDERATION HOSPITALIERE DE FRANCE AU NOM DE LA VILLE: A QUOI CELA SERT IL ?

Voir également l'article de la République (cliquez pour mieux voir)

"Cette décision a été prise aux dépens de l’hôpital de Fontainebleau, qui va perdre son service de nuit, s’alarme Amélie Gauthier, infirmière anesthésiste.  Cela va se traduire par une prise en charge plus tardive de certains patients et donc un risque accru pour leur santé." 
(Le Parisien, 1er novembre 2011, article de Joffrey Vovos).

Preuve de l'incapacité de M. Valletoux, Président de l'Hôpital, d'avoir une politique et une transparence dans la gestion hospitalière, le Sud Seine et Marne a donc perdu  la chirurgie de nuit  sur décision de l'Agence Régionale de Santé (ARS), laissant encore un peu plus estropié notre hôpital. On sera donc obligé d'aller à Melun.
Malgré sa qualité revendiquée à tout bout de champ de Président des Fédérations Hospitalières De France et d'Ile de France, le maire de Fontainebleau n'est pas arrivé à convaincre l'Agence Régionale de Santé de sauvegarder la continuité du service public hospitalier. 
Le pathétique communiqué du Maire ne trompe personne : "Au départ, l’ARS souhaitait proposer que ne soit retenu qu’un seul site par département. La Fédération hospitalière d’Ile-de-France s’était alors fait l’écho de l’inquiétude immense engendrée par cette proposition chez les professionnels de santé et les patients. Je me félicite que nos revendications aient été entendues". Bravo en effet, surtout lorsque l'épreuve des faits montre le contraire (ma collègue, Mme Sarkissian l'avait déjà indiqué sur son blog : Fermer la permanence de soins chirurgicale de Fontainebleau c’est programmer l’extinction de la chirurgie publique dans le sud Seine-et-Marne). 
La technique est connue : une grande menace, un tollé permettant de sauver la face, et finalement la réduction de services voulue passe presque comme un bienfait.

Le public a le droit de comprendre comment l'équilibre entre sa santé et les problèmes d'argent est fixé. Je propose que les autorités responsables communiquent sur le sujet les vrais chiffres et motifs justifiant cette atteinte et qu'elles indiquent si les économies réalisées vont profiter aux patients ou plutôt à des établissements privés. Car, fermer un service c'est déstabiliser le fonctionnement de l'établissement public, altérer la confiance du public et aggraver encore la fuite vers Paris.

Si des efforts peuvent toujours être trouvés, il y a des limites au tolérable. Il serait temps en effet de faire une opération vérité sur les besoins et les moyens de l'hospitalisation du Sud Seine et Marne. Alors, les élus du Sud Seine et Marne pourraient se fédérer pour défendre les intérêts des malades et des futurs patients. 

Au lieu de choisir la transparence et la confiance, M. Valletoux a préféré construire un système de gestion excluant non seulement les élus mais encore les habitants. Il a opté dans le secret pour une opération public-privé qui pourrait se révéler à haut risque.


Pour en savoir plus, notre article sur le sujet : Le partenariat public-privé et hôpital-clinique en question.






Carte : source Le Parisien.

lundi 5 décembre 2011

Orientations budgétaires 2012 : perspectives inquiétantes

La République de Seine et Marne du 5 décembre 2011
(Cliquez pour mieux voir)

Législatives 2012 : Monique Fournier soutient Valérie Lacroute et Didier Julia

Communiqué de presse

Monique Fournier : "La candidature aux législatives de Valérie Lacroute et de Didier Julia, est une chance pour le Pays de Fontainebleau : nous la soutenons de toutes nos forces. 
Les qualités du maire de Nemours font d'elle la candidate naturelle pour la Députation. 
La candidature du Maire de Fontainebleau ne serait pas légitime dans un contexte où l'union doit-être recherchée. Celui-ci a brigué de trop nombreuses charges politiques pour toutes les assumer avec la sérénité et le sérieux nécessaires (voir le lien : sur ses différentes "casquettes", ...). 
Les Bellifontains attendent d'abord une bonne gestion du patrimoine et des services publics à Fontainebleau". 

Bruno Grandjean : "Nous souhaitons réagir aux annonces de candidature pour les prochaines législatives. La candidature de Valérie LACROUTE et Didier JULIA est une chance pour Fontainebleau : les finances de la ville sont au plus mal,  son patrimoine est menacé, la Communauté de communes au point mort, les urgences de nuit ne seront plus assurées correctement dans notre hôpital, faut-il continuer cette fuite en avant ? Nous représentons le 1/3 des bellifontains et souhaitons que Valérie LACROUTE qui – elle – a fait ses preuves nous représente aux prochaines élections législatives en 2012."


Pour en savoir plus : le site de Valérie Lacroute

Débat orientation budgétaire du 14 novembre 2011 : Compte-rendu de la République du 5 décembre 2011

Question écrite n°5 du 21 novembre 2011 : entretien du cimetière


Cliquez pour mieux voir ->

Question écrite
Entretien du cimetière

<< Monsieur le Maire,

J'ai été saisi à plusieurs reprises de plaintes concernant l'entretien du cimetière qui laisserait en ce qui concerne les cheminements particulièrement à désirer. Ayant reçu plusieurs photographies précises, que je tiens à votre disposition, concernant ce défaut d'entretien, je me suis rendu sur place et j'ai bien en effet constater que certaines allées et inter-tombes sont laissées à l'abandon et à l'envahissement des herbes folles, alors même qu'il existe des solutions écologiques à ce problème récurrent.

Je vous rappelle que l’entretien des cimetières fait partie des dépenses obligatoires incombant aux communes   en application de l'article L. 2321-2-14° du code général des collectivités territoriales.

Cela doit être mis en relation envers les obligations que nous avons envers les usagers du cimetière et le respect dû aux défunts. Je note en outre que les tarifs des concessions perpétuelles ont doublé entre 2005 et 2011 (passant de 4200 € à 8198 €) et que les produits de redevances représentent une moyenne de 51 % des dépenses de fonctionnement et d'investissement, et 92 % des seules dépenses de fonctionnement du service (moyenne 2005-2010 de la fonction 026).

Alors que le cimetière de Fontainebleau est cité en exemple dans les fiches techniques du département de Seine et Marne (octobre 2011), je vous prie de m'indiquer quelles mesures vous envisagez de prendre pour restituer au cimetière son aspect normal.

En vous remerciant d'avance, je vous rappelle par ailleurs que plusieurs de mes questions écrites sont toujours pendantes. >>

Monique Fournier.

350 ans pour l'Eglise Saint Louis !


Dimanche 27 novembre, la paroisse de Fontainebleau a fêté son 350 ème anniversaire en l'Eglise Saint-Louis, en présence du Vicaire Général.

Très belle messe suivie d'une exposition sur l'histoire de cette église, organisée par Roseline Hieroltz.





jeudi 1 décembre 2011

LA FUITE EN AVANT DES PROJETS FOUS !


(extrait du Bulletin municipal novembre-décembre 2011, p. 23)


La majorité vit dans le court terme, mais nous lance des projets coûteux pour faire du bruit médiatique : c’est de la cavalerie ! Comme pour les emprunts risqués (Dexia), elle pense que les autres paieront.

Grand parquet : 14 M € sans perspective économique ;

Requalification urbaine : 35 M € à payer ;

Densification urbaine : les projets mégalomaniaques sur 20 % de la ville (terrains militaires) présentés sous couvert du développement durable ne trompent personne. 
Qui paiera les services publics à créer ? 
Qui gagnera de l’argent dans cette opération géante de
spéculation ? La Ville est déjà pourtant saturée.

Arrêtons d’oublier les Bellifontains, qui sont abreuvés de propagande mais jamais consultés.

Bruno Grandjean (www.brunograndjean.fr), 
Monique Fournier (http://monique-fournier.blogspot.com)
Elisabeth Derouard