samedi 25 février 2012

20ème anniversaire de la mort de Paul Séramy

<- Rémy Janville commémorant
(Le Monument aurait mérité un nettoyage).

L'hommage rendu ce matin 23 février 2012 à Paul Séramy, ancien Maire de Fontainebleau, en commémoration du 20ème anniversaire de sa mort a été un grand moment d'émotions et de nostalgie pour moi, car il a fait remonter de nombreux bons souvenirs au service de la ville royale et impériale.

Embauchée à la Mairie de Fontainebleau par Paul Séramy en juin 1965, âgée alors de 18 ans, j'étais la plus jeune de tous les employés municipaux. Je me souviens que mon chef m'avait fait une farce me demandant de lire le discours des vœux au maire au nom du personnel en décembre 1965 (toutes les autres années c'était toujours, le bibliothécaire de l'époque, M. Gendreau). Paul Séramy avait été très content qu'une jeune recrue fasse ce discours. 

Paul Séramy et Monique Fournier (1965) ->

En 1978, Paul Séramy a choisi de faire exposer les peintures du peintre bellifontain Gabriel Fournier (mon beau-père) à Constance dans le cadre du jumelage entre Fontainebleau et la ville allemande.

Mon mari avait été également embauché par Paul Séramy au Conseil Général en 1981 pour faire du service reprographie une vraie imprimerie dirigée par un professionnel. Cette division avait également servie d'imprimerie à la Préfecture.

Malgré toutes les critiques qui avaient pu être faites dans le passé, c'est d'abord à Paul Séramy auquel l'Hommage devait être rendu, à celui qui mettait Fontainebleau en premier, à celui qui sans nul doute a fait beaucoup pour le développement et la modernisation de ses services publics. C'est cet héritage positif – sur lequel on vit encore, pour une grande partie - qu'il convenait de célébrer. Un héritage que politiquement personne ne peut revendiquer.

Je ne peux que souligner la force de l'hommage en présence de Mme Danièle Séramy, MM. le Sénateur Hyest, le Député Mignon, le Conseiller général Robinet, les maires Le Poulain et Septier, les autorités civiles de la commune, les anciens employés municipaux du temps de Séramy et surtout la ferveur vibrante de Rémy Janville, personnalité locale bien connue.

Monique Fournier, Danièle Séramy, Jean-François Robinet, Jean-Jacques Hyest

mardi 21 février 2012

Communiqué du 16 février 2012 : Place de la République du nouveau ! Une Halle et un Parking.

DES PARKINGS, ... ENFIN !?

Tel que communiqué à la Presse


Ma réaction dans la République du 20/2/12 ->

Une nouvelle Halle : oui, mais après une vraie concertation

Contrairement aux informations communiquées à la Presse par un Maire actuel qui n'est pas à son premier effet d'annonce, le Conseil municipal ne s'est pas encore prononcé sur le dossier. Et cela montre son impréparation !

La vieille Halle (surnommée le "cloporte" par les plus irrévérencieux) n'est en effet ni assez esthétique ni assez digne de Fontainebleau. L'hygiène y était précaire.

Le problème est double : l'emplacement et l'esthétique.
Car, le déplacement de la halle sous le nez des habitants du Bellifontain ne sera pas forcément du goût de tous.
Ensuite, le choix du verre est intéressant, mais on peut se demander s'il est compatible avec le caractère traditionnel et historique de la Ville. 
Une réflexion est nécessaire, surtout si son coût est de 2,5 M€.

Bref, au lieu d'annoncer l'affaire comme faite, il serrait sans doute utile de consulter toute la population sur ses envies en la matière !

Un parking sous la place ? Une idée lancée par notre liste dès 2008 ! 

Mais la plus importante annonce, c'est la création d'un parking de 200 places à l'emplacement de l'ancienne Halle. 
Le Maire actuel s'y était toujours opposé jusqu'à présent, car ce parking faisait partie du programme de la liste sur laquelle j'ai été élue !
Le maire est gêné, ce qui explique que l'annonce n'a pas été faite au Conseil !

Il lui aura donc seulement fallu 4 ans pour comprendre que les Bellifontains, les consommateurs et les touristes n'en pouvaient plus ! On ne peut que s'en réjouir, même si ce temps de décision a été trop long et que l'on suspecte des considérations plus électoralistes que réalistes.

Ce temps perdu aurait pu être utilisé, comme nous l'aurions fait, pour vérifier la rentabilité du projet, les modalités pratiques du chantier, la transition entre les deux halles, le financement, … Bref, pour que tout se passe dans l'efficacité et non la précipitation avant une échéance électorale que le Maire craint de perdre, …
Notons enfin qu'il ne suffit pas d'ajouter des capacités nouvelles à la Ville, il faudra repenser le plan de circulation, plutôt que de recourir aux bricolages habituels.


PS : Selon les informations publiées par la République du 20 février 2012, le projet de parking annoncé par le Maire dans le Parisien du 16 février 2012 comme situé sous la Place serait ailleurs !  Tout cela n'est pas très clair. 
Alors encore un effet d'annonce du maire qui tombe à l'eau ?






samedi 18 février 2012

Avenir du secteur public de chirurgie dans le sud de la seine-et-marne

HOPITAL : QUELLES ATTEINTES AU SERVICE PUBLIC ?

Je m'étais interrogée sur le mauvais coup que représente la suppression des urgences chirurgicales de nuit à l’Hôpital de Fontainebleau (et plus généralement dans toute la couronne rurale de Seine et Marne)Fermeture de la permanence de soins de Fontainebleau : un coup très dur au Sud Seine et Marne.

Comme beaucoup de nos concitoyens, je me demandais à quoi sert que M. Valletoux soit président de la fédération hospitalière de France pour nous protéger aussi mal, ....

Des travaux parlementaires récents peuvent nous éclairer sur ces questions pour que chacun fasse son opinion. 

En toute équité, je publie la question comme la réponse sur ce sujet.


Séance du 17 janvier 2012



COMPTE RENDU INTÉGRAL

PRÉSIDENCE DE MME BARIZA KHIARI,
VICE-PRESIDENTE

AVENIR DU SECTEUR PUBLIC DE CHIRURGIE DANS LE SUD DE LA SEINE-ET-MARNE

Mme la présidente. La parole est à M. Michel Billout, auteur de la question n° 1490, adressée à Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé.

M. Michel Billout. Madame la secrétaire d’État, je souhaite attirer votre attention sur les incohérences des décisions prises par l’Agence régionale de santé d’Île-de-France concernant le secteur de la chirurgie, notamment dans le sud de la Seine-et-Marne.
À Melun, siège de la préfecture, le bloc chirurgical est fermé la nuit et le week-end depuis plus de trois ans, sur décision de l’Agence régionale de l’hospitalisation. Cette situation contraint le service des urgences à renvoyer les patients vers d’autres établissements ou, pour les cas extrêmes, à traiter les malades au bloc chirurgical de la maternité.
Malgré ces entraves, la chirurgie viscérale de l’hôpital de Melun a, au cours de la même période, augmenté son activité de 15 %, réalisant plus de 2 500 actes opératoires par an.
Ces efforts sont bien mal récompensés puisque, dans le projet de grand hôpital public-privé de Melun qui doit voir le jour en 2015, la chirurgie sera totalement confiée au secteur privé.
À l’hôpital de Fontainebleau, à 25 kilomètres de là, plusieurs chirurgiens ont renforcé l’équipe en 2007 et 2008, après l’arrêt de l’activité chirurgicale à l’hôpital de Nemours. Mais l’accès aux blocs opératoires est difficile par manque de salles d’opération, les moyens en surface et en personnel soignant n’ayant pas été augmentés.
Et, aujourd’hui, l’ARS demande aux chirurgiens de l’hôpital de Fontainebleau de participer aux gardes à Melun, afin d’y permettre la réouverture du bloc chirurgical la nuit. Mais il va de soi que, si les chirurgiens de Fontainebleau se rendent à Melun pour exercer la nuit, ils ne pourront pas assurer le service normal à l’hôpital de Fontainebleau le lendemain matin, réduisant d’autant l’activité de cet établissement.
Enfin, ce type d’organisation n’est pas sécurisé. Le patient opéré dans la nuit à Melun ne sera pas suivi par le même chirurgien, ce qui pose un problème de sécurité pour les patients et de responsabilité pour les praticiens.
Parallèlement, l’hôpital de Fontainebleau est fragilisé par la décision imposée par l’ARS de fermer quinze lits de chirurgie en décembre dernier. Cette fermeture a été « justifiée » par un taux d’occupation prétendument insuffisant, alors même que ces lits servaient de tampon pour le service des urgences et que l’activité chirurgicale a augmenté en 2011. Cela a obligé les équipes à transférer les patients concernés vers d’autres centres et a eu pour effet de supprimer des recettes perçues au titre du séjour, par le biais de la tarification à l’activité.
En résumé, il faut rouvrir la permanence chirurgicale de nuit et de weekend à l’hôpital de Melun, sans que cela se fasse au détriment du fonctionnement de l’hôpital de Fontainebleau, voire de celui de Montereau.
Cette désorganisation de l’activité chirurgicale du secteur public, orchestrée par l’ARS, ne doit-elle pas être rapprochée du projet de disparition totale de ce secteur au seul bénéfice du secteur privé à but lucratif, avec l’ouverture des hôpitaux publics-privés de Melun et Fontainebleau ?
Alors que, selon la Fédération hospitalière de France, les dépassements d’honoraires pour la chirurgie dans le secteur privé à but lucratif ont crû de 6 % chaque année depuis onze ans, soit une augmentation globale de près de 70 %, je souhaiterais connaître les mesures que compte prendre le Gouvernement pour redonner une cohérence à l’activité du secteur public de chirurgie dans le sud de la Seine-et-Marne et garantir l’accès de tous les habitants à une chirurgie de qualité, au tarif du secteur 1 et sans dépassements d’honoraires.
C’est une nécessité absolue à l’heure où nos concitoyens reculent de plus en plus le moment de se faire soigner, au risque de voir s’aggraver leur pathologie, faute d’une prise en charge suffisante par l’assurance maladie.
D’autres solutions que celles qui sont préconisées par l’ARS mériteraient d’être envisagées : je pense à la proposition émanant de la grande majorité des médecins hospitaliers de Fontainebleau d’élaborer un projet médical sur la base d’une offre publique de soins avec les quatre hôpitaux du sud de la Seine-et-Marne. Alors que le département, dont la population augmente de façon constante, est déjà déficitaire en équipements de soins, ce secteur est aujourd’hui largement sous-doté.
Le contre-projet de regroupement des quatre hôpitaux publics en partenariat public de type « communauté hospitalière de territoire », où chaque établissement pourrait garder son identité juridique, sera d’ailleurs proposé à l’ARS le 24 janvier prochain, lors de la venue du délégué départemental de l’agence à Fontainebleau. Madame la secrétaire d’État, soutiendrez-vous cette proposition ?

Mme la présidenteLa parole est à Mme la secrétaire d'État.

Mme Nora Berra, secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé. Monsieur Billout, le secteur sud de la Seine-et-Marne abrite plus de 550 000 habitants, soit 5 % de la population francilienne sur près de 30 % de la superficie de la région.
Sur ce vaste territoire, l’offre de soins chirurgicale est répartie entre cinq centres hospitaliers publics – ceux de Fontainebleau, Melun, Montereau, Nemours et Provins – et cinq cliniques privées – Saint-Jean et les Fontaines, à Melun, l’Ermitage, à Dammarie-les-Lys, polyclinique de la Forêt, à Fontainebleau, et Saint-Brice, à Provins.
Dans le cadre de la mise en œuvre du schéma régional d’organisation des soins, le SROS, les travaux relatifs à la permanence des soins en établissement de santé ont conduit, au bout de dix-huit mois d’études menées en concertation avec les acteurs concernés, au choix de la candidature commune de Melun-Fontainebleau, avec l’intégration possible des médecins du territoire, qu’ils soient issus du public ou du privé.
Un unique dossier de candidature a été déposé pour le sud de la Seine-et-Marne. Ce sont les centres hospitaliers de Melun et de Fontainebleau eux-mêmes qui, guidés par des impératifs de démographie médicale, ont proposé cette organisation au sein d’un groupement de coopération sanitaire en accord avec les communautés médicales.
Les effectifs actuels de personnels médicaux et paramédicaux ne permettaient pas aux établissements de répondre individuellement dans des conditions satisfaisantes au cahier des charges élaboré en concertation avec les acteurs de terrain.
Actuellement, des praticiens extérieurs à chaque établissement interviennent d’ores et déjà la nuit, sans que la sécurité du patient soit remise en cause.
Parallèlement, l’ARS a demandé aux praticiens des cliniques de Melun de participer au dispositif, de manière que la charge de la permanence des soins en établissement de santé soit plus équitablement partagée entre praticiens du public et praticiens du privé.
Le cahier des charges sur lequel les établissements retenus se sont engagés définit des exigences de qualité de la prise en charge des patients, notamment en favorisant le retour des patients vers l’établissement de leur choix, en garantissant l’accessibilité financière et en dimensionnant les ressources de façon à pouvoir assurer la mission de permanence des soins dans les établissements de santé.
Ce dispositif concerne l’organisation des interventions de nuit en chirurgie orthopédique et viscérale pour les patients qui ne sont pas déjà hospitalisés. Il ne s’agit pas de l’organisation des services de médecine d’urgence, lesquels restent ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sont disponibles pour accueillir les patients franciliens. De même, ce dispositif ne remet pas en question la continuité des soins en établissement : un patient hospitalisé pourra toujours, en cas de nécessité, bénéficier d’une intervention sur le site où il est pris en charge.
Au cours de l’année 2012, un dispositif d’évaluation permanente de cette organisation sera mis en place afin de permettre les ajustements nécessaires. Une adoption définitive du dispositif est prévue à la fin de 2012, à l’occasion de la publication du SROS.

Mme la présidente. La parole est à M. Michel Billout.

M. Michel Billout. Madame la secrétaire d'État, vous n’avez fait que défendre la position de l’ARS, ce qui ne m’étonne guère.
Je conteste vos affirmations : les informations que j’ai en ma possession montrent que le dispositif n’a pas été décidé en accord avec les communautés médicales des centres hospitaliers de Fontainebleau ou de Melun. D’ailleurs, à Fontainebleau, les médecins ont vivement dénoncé une telle organisation.
Vous n’avez pas répondu sur le fond de ma question. Ces nouvelles dispositions, qui ont été, à mon sens, prises de façon très peu concertée, contrairement à ce que vous prétendez, ont pour unique objectif la déstructuration du secteur public de chirurgie.
Vous m’aviez apporté le même type de réponse lorsque je vous avais interrogée, voilà un an, sur l’avenir de la radiothérapie publique en Seine-et-Marne. Depuis, toutes les dispositions qui ont été prises vont dans le même sens : la disparition du service public de radiothérapie. En ce qui concerne la chirurgie, l’évolution sera la même !
Madame la secrétaire d'État, j’ai exposé la situation du sud de la Seine-et-Marne, mais, depuis le dépôt de ma question, l’ARS – qui n’est pas à court de bonnes idées ! – a décidé d’organiser la permanence chirurgicale de nuit dans le nord du département tantôt à Meaux, tantôt à Lagny, ce qui n’a pas manqué de produire de graves effets sur l’organisation du service de chirurgie et du service des urgences. Le service des urgences de l’hôpital de Lagny est d’ailleurs en grève depuis le 15 décembre pour protester contre cette décision.
Je regrette profondément que la communauté médicale ait été si peu consultée, alors que ces dispositions ne peuvent que nuire à l’organisation du service public de santé.

mercredi 15 février 2012

Du nouveau pour le Tribunal pour Enfants de Fontainebleau

Tribunal pour enfants à Fontainebleau : Michel MERCIER, Garde des Sceaux,
a reçu Didier JULIA, Jean-Jacques HYEST et Valérie LACROUTE le 14 février 2012


Cliquez pour mieux voir :


Saisi par le Conseil de l’ordre des avocats le 4 novembre 2011, le Député Didier JULIA écrivait dès le 14 novembre au Garde des Sceaux afin d’organiser une réunion de travail pour étudier la faisabilité d’un tribunal pour enfants à Fontainebleau, dans les locaux de l’ancienne prison.
La note du Député insistait sur le constat suivant : « sur le plan national, Fontainebleau est une juridiction qui se situe au 62ème rang (comme Bayonne ou Niort). C’est la plus grosse juridiction de France qui n’a pas de tribunal pour enfants.»
Tandis que la plupart des Conseils Municipaux apportaient leur soutien à la demande du Barreau, les Parlementaires Didier JULIA et Jean-Jacques HYEST (Sénateur et longtemps Président de la Commission des Lois), ainsi que Valérie LACROUTE, Maire de Nemours, particulièrement sensibilisée à ce sujet depuis la malheureuse histoire de petit Enzo, ont multiplié les réunions avec les représentants du cabinet du Garde des Sceaux et les magistrats pour préparer un dossier technique de faisabilité à présenter au Ministre au cours de l’audience.

La réunion s’est tenue à la Chancellerie le 14 février à 18h et a duré plus d’une heure.
Didier JULIA a rappelé les éléments chiffrés de l’activité pénale et civile de l’arrondissement de Fontainebleau tandis que Jean-Jacques HYEST insistait sur les spécificités du territoire, mettant en avant les difficultés liées à l’éloignement par rapport à Melun des communes les plus au sud. Valérie LACROUTE a souligné l’importance du projet qui permettrait de regrouper dans la circonscription l’ensemble du contentieux mineur-majeur et de répondre à la très vive préoccupation de la majorité des élus et des habitants. Sur le plan matériel, l’idée serait de rassembler dans les locaux du musée des prisons de nombreux services externalisés (intégration de la juridiction prud’homale, archives, partenaires extérieurs oeuvrant pour la médiation pénale, civile et familiale, les procédures de conciliation, l’aide aux victimes, etc.). Cela permettrait d’amortir partiellement l’ensemble des travaux de réfection.

Le Ministre a participé activement à la discussion et pris note des éléments précis portés à sa connaissance. Il a fait connaître qu’il recevrait très prochainement les magistrats de Fontainebleau et Melun pour trouver un consensus sur les conditions d’ouverture d’un tribunal pour enfants à Fontainebleau.

Les indemnités des adjoints annulées pour un trimestre !

Monique Fournier a l'honneur d'annoncer que le recours que sa collègue Mme Derouard avait introduit en vue de faire annuler l'octroi d'indemnités illégales aux adjoints et conseillers délégués de la majorité a été gagné !

Monique Fournier a soutenu ce recours en faisant observer que ces indemnités avaient été accordées de manière rétroactive, c'est à dire pour un service déjà fait. On le sait c'est gravement illégal.

Il s'agit maintenant que le Maire veuille bien ordonner le remboursement aux contribuables de ces sommes : c'est une autre affaire, ... On espère qu'il se prêtera de bonne grâce dans le respect de la Légalité Républicaine.


Question orale du 13 février : Mission locale Seine et Loing - complément d'informations


M. VALLETOUX PRIS EN FLAGRANT DELIT DE MENSONGE : PEUT-ON VRAIMENT LUI FAIRE CONFIANCE ?

(tel que prononcé au conseil municipal)


Lors du Conseil municipal du 16 janvier 2012, je vous interrogeais sur la mise en paiement de la subvention de l’année 2011 à la Mission locale Seine et Loing (voir ma question). 
Je rappelle que cet établissement a pour objectif de favoriser l'insertion des jeunes âgés de 16 à 25 ans, déscolarisés ou en rupture avérée de scolarité.

Alors que selon mes informations – de source  sûre -  aucun versement n'avait été effectué au jour de ma question, vous m'indiquiez, je cite : "Je ne sais pas où vous avez pêché ces informations – ces informations ne sont pas bonnes – la subvention a été versée !". Dixit Frédéric Valletoux, cela ne s'invente pas.
Je vous ai alors demandé de fournir la référence du mandat de paiement, information que vous avez été incapable de donner, et pour cause.

En effet, continuant mes investigations, j'apprends que le paiement pour 2011 a été en réalité ordonné par mandat n° 4669 en date du 16 janvier 2012, sachant qu'il sera payé un peu plus tard.
Le 16 janvier 2012, comme par un hasard délibéré, c'était aussi le jour du Conseil municipal. Mais, manque de chance pour vous, ma question a été posée 3 jours plus tôt. Bref, vous avez essayé maladroitement de rattraper le retard, sans doute à l'insu de votre plein gré.

C'est donc bien mon intervention qui a permis le déblocage de cette subvention, mystérieusement retardée et aussi de vous prendre en flagrant délit de mensonge devant le Conseil municipal.

Ma question est donc simple : alors que le Conseil en a autorisé le paiement concernant la subvention 2012, allez-vous attendre 2013 pour ordonnancer le paiement ?

Réponse : 
Bien sûr le maire ne peut rien répondre à cela, alors il se comporte comme à la petite école en disant que d'autres communes font pareil. Bravo, pour les devoirs et la responsabilité du chef de l'administration municipale ! C'est pas moi, c'est les autres qui m'ont obligé !

Plus sérieusement, la population peut-elle comprendre que le Maire puisse se permettre à son poste de mentir aussi effrontément à un conseiller municipal, en public ? C'est moins la somme en cause que le principe ! Comment alors continuer à lui faire confiance ?

Question orale du 13 février 2012 de Mme Derouard : Modification des effectifs et des classes des écoles primaires

Question soutenue par Monique Fournier

<- Ecole Léonard de Vinci (ex de Verdun)

(tel que prononcé au conseil municipal)


           Monsieur le Maire,

Les mesures de carte scolaire dans le premier degré se traduisent par des ouvertures et des fermetures d’école et de classe, des regroupements ou des fusions d’écoles. Il s'agit d'une compétence partagée entre l'État et les communes.
La création et l'implantation d'une école (choix de la localisation, construction, aménagement de locaux), ainsi que la suppression d'une école, relèvent d'une décision du Conseil municipal.
           L'ouverture et la fermeture d'une classe, dès lors qu'elles n'entraînent pas la création ni la suppression d'une école, ne nécessitent pas de décision du Conseil municipal, mais relèvent de l'Inspection Académique.
Cependant le Maire est bien évidemment informé de ces décisions qui sont préparées en amont avec l'ensemble des écoles, des parents et des services de la Ville.

La préparation de la carte scolaire dure environ un an.
En octobre, les prévisions concernant les effectifs des élèves de l'année suivante sont effectuées dans chaque département par l’inspecteur de circonscription puis validées par l’inspection académique, le Rectorat et le Ministère.

Comme l'indique le Ministère, les maires sont consultés sur les mesures envisagées pour leur commune.

En février, un conseil départemental de l'Éducation Nationale (C.D.E.N.) est réuni avec les élus, les représentants des personnels, les usagers. Le C.D.E.N. donne un avis sur les mesures proposées.
La décision définitive appartient à l'Inspecteur d'Académie qui prend un arrêté en février après le C.D.E.N. 
     
Il a été évoqué dans plusieurs conseils d'écoles et par un certain nombre de représentants de parents d'élèves que des modifications avaient récemment été envisagées.

Ma question, à laquelle s'associe ma collègue Monique Fournier est la suivante : pourriez-vous nous indiquer quelles sont les évolutions d'effectifs connus pour les écoles maternelles et élémentaires de notre ville ainsi que les fermetures et ouvertures de classes qui pourraient être envisagées pour la rentrée prochaine ?

Merci d'avance

Réponse : 


Par lettre de début février, la municipalité a été informée des décisions suivantes :
- Fermeture de classe : 1 : Léonard de Vinci
- Fermeture de classe : 1 : Maternelle la Cloche
- Fermeture de classe : 1 : Paul Jozon
- Fermeture de classe révisable : 1 : Saint Honoré
- Fermeture de classe révisable : 1 : Saint Merry


Si on n'avait pas posé la question, les parents bellifontains auraient été mis devant le fait accompli au moment de la rentrée scolaire 2012/2013. Par contre, nous n'avons eu aucune réponse sur les évolutions d'effectifs !

Conseil municipal du 13 février 2012 : réfection générale de voirie dite "requalification urbaine"

LA FARCE DE LA "CONCERTATION" : 2006-2012 RIEN DE NOUVEAU SUR LE FRONT DE LA REQUALIFICATION

Des esquisses chères dans des bulles 
sans rien de concret depuis 2006
 (document officiel !) ->


(tel que prononcé au conseil municipal)


I.

Le 14 novembre 2011, vous indiquiez que la concertation, ce mot étant bien sûr à comprendre au sens de la majorité, devait être faite avec l'ensemble des acteurs locaux (Conseil municipal du 14 novembre 2011 : Concertation sur la requalification urbaine).
Vous avez menti.
Car, comme à votre habitude, les associations compétentes en matière d'urbanisme et de patrimoine sont exclues de l'opération. Que vous ne les aimiez pas, compte tenu de votre grave passif en matière de patrimoine culturel, cela se comprend. Mais, la loi l'impose.
Rappelez-vous l'article L. 300-2 du code de l'urbanisme qui indique :
"le conseil municipal […] délibère sur les objectifs poursuivis et sur les modalités d'une concertation associant, pendant toute la durée de l'élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées".

En plus, vous nous demandez de nous prononcer sur un calendrier pour une soi-disante concertation sur un avant-projet à valider, dont le conseil municipal ne dispose pas encore
On verra bien cela au prochain conseil. 
J'y ferai un bilan plus complet de votre opération, reprenant mes propositions et celles dont vous n'avez pas tenues compte.

II.

Mais sur le fond, cette opération, dite de "requalification urbaine" est un abus de langage, puisqu'elle ne porte pas sur l'urbain mais sur la voirie,
Appelons cela plutôt  "réfection générale de voirie", ce sera plus juste.

Soyons clair, ce projet a été aussi maquillé qu'une voiture volée, pour le rendre séduisant,des sommes englouties pour rien. 
On a vu démultiplier les moyens de communications, sur des supports étonnant comme des calepins, des porte-clefs...

Le fond n'a pas d'importance pour la majorité, l'important fut, en 2008, de sortir des esquisses et de fantasmer dessus. C'est vrai que c'était l'année des élections. Cela a coûté la modique somme de 409.446,40 €, selon les annexes budgétaires.




J'ajoute qu'en parallèle une étude de circulation a été menée pour 93.903,93 € en 2007/2008
Cette étude, on ne me l'a toujours pas communiquée, et d'ailleurs, il semble que l'on n'en a absolument pas tenu compte.

Du reste, comme cela fera 4 ans qu'elle est sortie, et que l'on a fait des changements de circulation, au petit malheur la malchance, et bien, aujourd’hui, elle ne sert plus à rien.

Il est intéressant  de voir que le programme de notre liste préconisait depuis longtemps la création de parkings, à défaut d'avoir un plan de circulation digne de ce nom, vous vous y convertissez à votre tour.
Bref, la géométrie variable de vos projets dépend largement de vos intérêts électoralistes.

Je rappelle que ce machin, comme dirait le Général,  a été lancé en 2006. Où en est-on réellement 6 ans après ? La Halle, les parkings, tout cela est flou.

Donc j'attendrai ce conseil où l'on pourra parler du fond, sur le dossier de l'avant projet, puisque vous avez décidé de nous le faire à épisodes : la suite au prochain numéro !

mercredi 8 février 2012

Galette de la Circonscription du 4 février 2012

Ce samedi 4 février 2012 était organisée la traditionnelle galette des rois de la Circonscription à l'auberge de la Dame Jouanne à Larchant.
Plus de 160 personnes étaient présentes, malgré le froid et la neige.

Beau succès où Didier Julia a confirmé l'investiture de Valérie Lacroute, en présence du Sénateur Jean-Jacques Hyest, de nombreux Maires et Conseillers Généraux.


Je renouvelle encore tous mes voeux pour les législatives (notre article) à Valérie et à son suppléant Didier Julia.

Quelques photos des officiels et du public (cliquez pour mieux voir) :

jeudi 2 février 2012

Investiture de Mme Valérie Lacroute pour les législatives 2012

Mesdames et Messieurs,

J'ai l'honneur de vous informer que le candidat officiel de la seconde circonscription est Mme Valérie Lacroute, comme on s'y attendait (cf. notre communiqué : Législatives 2012 : Monique Fournier soutient Valérie Lacroute et Didier Julia).

Vous trouverez la liste complète des Candidats investis ou soutenus par le Conseil national de l’UMP du 28 janvier 2012 en Seine et Marne :

77 - SEINE-ET-MARNE

1ère circonscription : Jean-Claude MIGNON
2ème circonscription : Valérie LACROUTE
3ème circonscription : Yves JEGO
4ème circonscription : Christian JACOB
5ème circonscription : Franck RIESTER
6ème circonscription : Jean-François COPÉ
7ème circonscription : Yves ALBARELLO
8ème circonscription : Chantal BRUNEL
9ème circonscription : Guy GEOFFROY
10ème circonscription : Claudine THOMAS
11ème circonscription : Cathy BISSONNIER