jeudi 29 mars 2012

Affaire des cinémas : le conseiller municipal, c'est vous !

FAITES VOTRE IDEE SUR LA QUESTION AVEC LES DOCUMENTS DES CONSEILS COMMUNAUTAIRE ET MUNICIPAL

Le sujet visiblement fait débat, le public se pose des questions.
Beaucoup de personnes ont réagi sur le sujet, me demandant de leur communiquer personnellement les documents dont j'avais la disposition, après mon intervention au conseil municipal (Conseil municipal du 26 mars 2012 : Délocalisation du cinéma).
Dans l'idée d'une démocratie plus participative et pour montrer comment je travaille et dans quelles conditions, je propose à mes lecteurs de jouer le rôle d'un conseiller municipal en disposant des mêmes informations que moi.
Avant de livrer brut le dossier, je signale que la note de synthèse du conseil communautaire du pays de Fontainebleau et le projet initial de statuts de la SCI  sont différents de ceux donnés au conseil municipal de Fontainebleau. On se demande bien pourquoi.

Cliquez sur les documents pour mieux les voir :

Avis de la Direction régionale des affaires culturelles sur le projet de 2009 (extrait)
Tract d'un groupe d'opposition avonnais ayant un membre au conseil communautaire
(il ne s'agit pas d'un document officiel, l'opinion de son auteur est laissée à votre discrétion et il doit être lu avec les précautions d'usage)

Conseil communautaire du 15 mars 2012

Note de synthèse


Délibération

Projet de statuts de la Société civile immobilière 
Document complet initial (14 pages) : lien
Extrait le plus intéressant :


Conseil municipal du 26 mars 2012

Demande de document complémentaire auprès du maire
(datée du 21 mars et reçue le même jour cachet de la mairie faisant foi)

Réponse négative du maire à la demande de document complémentaire
(datée du 23 mars reçu à 15H15 par mail le 26 jour du conseil !)


Note de synthèse
(attention différence avec celle présentée à la communauté de communes !)
Délibération

Projet de statuts de la Société civile immobilière
(attention différence avec celui présenté à la communauté de communes !)
Document complet (14 pages)  : lien

mardi 27 mars 2012

Conseil municipal du 26 mars 2012 : Délocalisation du cinéma

NO PARKING, NO CINEMA


(tel que prononcé au conseil municipal)

Soyons très clairs dès le départ, pour qu'il n'y ait pas d’ambiguïté sur mes propos. 
Le cinéma constitue un facteur d'attractivité pour les commerces de notre ville, il constitue un service culturel d'importance.

Son importance n'est pas niée, d'autant plus que les collectivités publiques apportent un soutien considérable à ces opérations.

Je n'ai qu'une ambition : conserver un cinéma en centre ville. 
Il n'y a pas d'autre alternative.

1800 PLACES DE CINEMA = 600 à 900 PLACES DE PARKINGS !

Ce qui est regrettable, c'est que la majorité n'a pas pris la mesure  de ce problème à temps, et notamment celui des parkings. Le choix du Bréau, c'est l'échec de cette vacuité de la politique.

J'insiste là-dessus, parce que le projet de 2009 a échoué sur ce point. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le rapport de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de l'époque que je me suis procurée.
Je cite : 


Quel dommage, parce c'est un très très gros problème.
Je poursuis :

 Voyez donc les besoins en la matière ! Ce n'est pas une plaisanterie.

Voyons alors la réponse de la Ville reprise par la DRAC :
Ce parking a avorté. Mais le parking de Boufflers annoncé par le Maire en 2009, comme l'indique le Parisien du 31 mars 2009 n'est jamais arrivé non plus. Je ne parle pas de celui du Marché, dont il ne voulait pas entendre. La preuve est que la délocalisation est faite pour ce motif.

Mais après ce point du passé, entamons la question du nouveau projet.

Nous avons eu une discussion très intéressante en commission des finances, je me permettrai de citer les réponses faites par M. Valletoux et M. Laprée.

I. UN PROJET AUX COUTOURS TRES FLOUS

Le projet économique, c'est le point fondamental : le projet est-il crédible, validé par des spécialistes de la question ?

Le maire m'a répondu que l'on reverrait cela en Commission Départementale d'Aménagement Commercial (CDAC), c'est à dire l'autorité qui délivre les autorisations d'exploitation cinématographique. Donc pas de réponse.

Pire, on nous demande d'approuver par avance le dépôt d'un dossier que l'on n'a pas. C'est absolument n'importe quoi.
Pourquoi pas un chèque en blanc !?

L'impact sur le commerce, question qui passionne non seulement nos commerçants, mais l'ensemble des Bellifontains, tant on sait que le départ ou l'amoindrissement d'un cinéma en centre ville est grave.
Le projet est clair, le cinéma du centre ville sera maintenu mais en régime dégradé, puisque les films « grand public » en seront retirés !
Certes, il y a une clause de maintien pour 5 ans, mais elle ne donne aucune garantie sur la programmation et n'a pas de sanction. D'ailleurs, j'imagine mal des sanctions si cela tourne mal : le commerce, c'est le risque. Bref, cette clause ne vaut rien.

Le financement ?  J’ai demandé comment il était prévu.
Là, on doit se fier aux assurances que le maire a données, mais sans beaucoup de précisions. On aurait préféré un plan de financement, il n'y en avait pas de disponible. 

J'ai noté que le rapport au conseil communautaire qui prévoyait un investissement de 3 M € de la Société d'Economie Mixte de la Butte Montceau (SEM) avait disparu dans la note de synthèse de ce soir. 
Visiblement on prend les conseillers municipaux pour des idiots.
Je sais parfaitement faire la différence entre 500.000 € de fonds propres et 2.500.000 € en emprunts : dans les deux cas, ce sont des sommes qui ne seront pas investies dans le parc immobilier de la SEM.
Nous le cacher, c'est vraiment ne pas avoir la conscience tranquille.

Le montage avec la « SEM Butte Montceau » est incompréhensible pour les profanes. Pour les autres, le recours à cette SEM n'a aucun sens. 
Signalons, que pour ajouter le soupçon à la méfiance, vous avez indiqué dans un courrier rendu public que les documents de la SEM étaient secrets !

Justement, en ce qui concerne ma question sur les documents produits sur le sujet, et bien je n'ai rien eu. Preuve, qu'ils sont, soit cachés, soit absents. 
On se demande même comment la note de synthèse a été produite : j'espère que ce n'est sur un coin de table.

II. CYNIQUEMENT VOTRE ?

Mais, face à tant d'imprécisions, on voit se dérouler un scénario. Un scénario que certains, peut-être à tort, qualifient de catastrophe.

Le pire est sans doute la réponse, cynique, de M. Laprée : « Le cinéma du Bréau servira à animer le nouveau quartier du Bréau, avec son nouvel hôpital. » 
Là, je ne suis pas d'accord, j'ai été élue pour faire d'abord bien vivre les Bellifontains et non pour ceux qui ne sont pas encore là ! S'ils viennent un jour...

Reprenons le projet, on crée un cinéma au Bréau qui sera un cinéma « grand public », celui du centre ville sera un cinéma croupion avec un programme élitiste, évidemment déficitaire. Cela, c'est dans votre note. 


L'attractivité d'un tel cinéma « Ermitage » sera bien plus faible. Quant au cinéma « Bréau », je ne crois pas que les gens feront la liaison cinéma – centre ville. On se restaurera sur place, c'est prévu ! 
Il est donc paradoxal de donner des fonds publics pour "casser" le commerce du centre ville. C'est la double peine !
On répond à des problèmes réels d'un cinéma, notamment d'accessibilité en voiture, par une réponse totalement inadaptée, en décalage total avec les besoins de la Ville.

Il y a, il faut le dire, un précédent juste à côté de chez nous : le cinéma de Montereau ! Le promoteur du cinéma de Montereau avait promis de conserver les deux cinémas : celui du centre ville et celui implanté, cela ne s'invente pas, au Bréau !.. Celui de Montereau, bien sûr. Et bien, le cinéma du centre ville a fermé !
La preuve est faite par l'expérience de ce qui va nous arriver.

CONTRE-PROPOSITION ET CONCLUSION

Les autres alternatives n'ont pas été envisagées.

Je ne dispose pas du même niveau d'informations, ni des mêmes moyens techniques que la majorité, encore que si l'on s'en tient à ce qui nous est produit ce soir, on puisse en douter.

J'ai noté avec intérêt les projets de parkings autour du site : si cet obstacle était levé, pourquoi ne pas alors revenir sur le site du « Select » ou mieux encore sur Boufflers ? C'est pourtant la logique. Elle a le mérite de sauver le commerce du centre ville, plutôt que de courir à notre perte. 
Et que l'on ne me dise pas qu'il n'y a pas la place d'y maintenir un projet universitaire, au contraire on peut construire cela sur une plateforme de parkings souterrains. C'est la logique de mutualisation.

Conclusion sur le projet présenté : 

-  un projet économique non évalué ni validé, 
- un impact sur le commerce au mieux négligé, au pire sciemment caché, 
- un financement alambiqué dont on ne comprend pas vraiment le recours à une SEM. 

Nous n'avons pas d'éléments techniques sur le dossier. 
Le projet risque à terme de tuer le commerce du centre ville. 

Il n'y a pas d'alternative 

Je refuse donc, de participer au vote d'une telle entreprise.

Note :

Le maire a refusé de me redonner la parole ; je devais évoquer dans un second temps la situation de la Butte Montceau, et les travaux qui doivent y être entrepris et que cette opération financière bizarre risque de mettre en péril. La question sociale n'a pas été évoquée par la majorité.



Le maire m'a reprochée d'intervenir un peu tard sur la polémique des cinémas.
C'est un peu fort de café, car ce point figure pour la premièe fois à l'ordre du jour du Conseil municipal.

Plutôt que répondre sur le reste, le maire a préféré s'en prendre nommément aux membres des associations qui avaient essayé d'avoir un cinéma intégré dans le quartier ancien de la Ville de Fontainebleau, face au Château. Mais, l'argument de la majorité est nul : c'était pour amuser la galerie et noyer le poisson (comme d'habitude). La question des parkings n'a même pas été évoquée par F. Valletoux, preuve de sa gêne sur la question. 

S'en prendre aux associations, alors que le projet n'était pas viable faute de mise en place par la majorité actuelle des stationnements reconnus nécessaires par la DRAC, elle-même, c'est plus que se moquer du monde, c'est refuser de porter une responsabilité pleine et entière dans cette affaire.
Faire croire que les associations étaient capables de mettre à genou un tel projet, c'est ridicule.

Le Maire portera-t-il le surnom que certains élus lui ont déjà accolé : "le fossoyeur du cinéma" ? Nous ne sommes pas loin de le croire, si le pas n'est pas encore franchi.

Quoi qu'il en dise, le maire n'agit pas, et n'assume pas.

Quant au Bréau, pour répondre à M. Laprée, plutôt que de penser à la création d'un nouveau quartier avec de nouvelles populations, il serait peut-être temps de penser à s'occuper des populations qui s'y trouvent actuellement et qui ont un besoin vital de services publics et de commerces de détail. 


La Majorité actuelle n'a pas à se féliciter de sa politique en la matière.

Conseil municipal du 26 mars 2012 : Annulation de la délégation des parkings payants / principe d'une nouvelle délégation

AFIN DE FAIRE DE NOUVEAUX PARKINGS, LA MAJORITE CASSE LA DELEGATION
MAIS TOUT CELA EST AVEC RISQUES ET SANS PREPARATION



(tel que prononcé au conseil municipal)

On a parfaitement compris le manège : il s'agit, sans doute avec raison de casser la délégation pour en faire une nouvelle qui porterait sur les nouveaux parkings. L'intérêt est de faire payer ces nouveautés par l'amortissement de la délégation. Je ne dis rien sur la logique.
Je m'interroge néanmoins sur le risque financier, si le délégataire n’acceptait pas cette caducité. J'aimerais en savoir plus là-dessus

J'ai demandé le rapport effectué à la suite de l'Expertise en matière de résiliation anticipée des deux contrats en vigueur formant la DSP et proposition de nouveaux contrats : ce marché public, qui n'existerait pas, selon ce que l'on m'a dit en commission, et que j'ai bêtement trouvé au Bulletin Officiel comme attribué pour 45.000 € HT au CABINET BENESTY (TAITHE PANASSAC +) SARECO. Je les ai donc réclamés mercredi dernier.

On m'a donné enfin ces documents très tardivement aujourd'hui.

Après étude, et le peu de temps que j'avais, ne m'a pas beaucoup aidée, j'en tire les conclusions suivantes, conclusions très provisoires :

Le problème des parkings est le problème principal de la ville, c'est une évidence. La majorité actuelle n'a mis que 6 ans à s'en rendre compte, c'est un début. Un début bien lent.

On apprend par la presse les nouvelles orientations que le maire propose, sans d'ailleurs que le Conseil municipal ne dispose d'un seul document.  Quant à l'analyse du consultant précité, ce n'est qu'une analyse juridique du dossier pour casser la délégation, mais sûrement pas pour son évolution.

La méthode est un peu étonnante, parce que l'on apprend que le stationnement de surface va être majoritairement supprimé. Comme cela, sans concertation, sans étude préalable.

La méthode est un peu rapide, parce que l'on n'a pas d'idée par avance sur le coût du montage. Je n'ai eu communication qu'aujourd'hui des travaux de la commission consultative des services publics locaux, pourtant chargée de préparer la réflexion du conseil municipal.

Soyons clair, il n'y a rien dans le compte-rendu, il n'y a pas d'éléments d'analyse, il n'y a eu aucun membre extérieur ayant une compétence technique qui ne soit venu à titre d'expert (voir le compte rendu ci-contre, pour mieux voir). 

Autant dire que c'est une farce.

Je vais plus loin, le choix d'une délégation plutôt que d'une régie avec amortissement ne repose donc sur rien. J'ai souvenance que lorsque le maire était un simple membre de l'opposition, il avait lui même critiqué ce procédé.

On m'a dit en commission que la gestion en régie était trop difficile et que peu de communes y recourraient. Tout cela n'est pas une réponse, puisque l'on peut vérifier sur Internet qu'il y a de nombreuses villes qui ont optées pour une régie municipale du stationnement.  
Bordeaux, Annecy, Angoulême, La Seyne-sur-mer, Avignon, Cannes, Briançon, Mont de Marsan,  etc. C'est moins cela que j'attendais comme réponse mais des éléments chiffrés qui prouvent le moindre intérêt de ce mode de gestion. Cela ne surprendra personne : je n'ai rien eu.

Tout cela n'est pas sérieux face à un problème aussi grave.

Note : Ajoutons que selon le Maire, à la demande de plusieurs conseillers (M. Durand de la majorité, MM. Grandjean et Junguenet de l'opposition), le risque financier serait de 5 M €, en cas de contestation par l'ancien délégataire de l'annulation de ce marché, sauf a priori s'il remporte à nouveau la gestion des parkings.

Conseil municipal du 26 mars 2012 : Adhésion à l'association des maires de France

ET ENCORE UNE CASQUETTE POUR LE MAIRE

(tel que prononcé au conseil municipal)

Nous n'allons pas encore voter pour l'adhésion à des associations qui ne servent que l'intérêt politique du Maire de Fontainebleau.

Je note que la ville a procédé au renouvellement des adhésions à des associations dont la ville est membre (ANDES, APVF, AFCRRE, ....).

A quoi servent ses associations ? Nous n'en savons rien, car nous n'avons jamais de compte-rendu des activités de nos délégués dans ces amusantes distractions.

Tout cela s'ajoutera encore aux casquettes existantes : notre article.
Pour un coût annuel de : 3.886,25 € !

Conseil municipal du 26 mars 2012 : Compte administratif et budget supplémentaire

(tel que prononcé au conseil municipal)

COMPTE ADMINISTRATIF

Je constate en ce qui concerne le compte administratif que pour l'exécution du budget, le taux est très faible : 44,91 %. 
Soit sur les 6,8 M € prévus, seulement 3 M € ont été exécutés. 
Moins de 55 % des investissements n'ont donc pas été effectués. Voilà comment on fait des budgets que l'on déclare dans la presse comme "responsables".

Comme le budget actuel est de près de 6 M €, on peut craindre légitimement à un budget d'affichage plus qu'à un budget réel.

BUDGET SUPPLEMENTAIRE

En ce qui concerne le budget supplémentaire, je ne ferai que quelques courtes observations.

La majorité se félicite dans le dernier bulletin municipal de nouveaux investissements :

- pour la salle des fêtes
et d'études,

- pour la bibliothèque : 400 k€

- pour l'Eglise : 118 k€

Il s'agit d'un début de priorisation, qui va dans le bon sens, mais qui reste encore très faible. Par ailleurs, tout cela a été voté lors du budget primitif, et a déjà fait l'objet d'une large publicité.

Je ne comprends pas ce procédé, excepté pour des raisons politiques.

Pour ce qui est du reste des orientations, on ne peut visiblement pas les partager, puisque l'effort pour la voirie et pour le patrimoine ne sont encore suffisamment suffisants. Certes, la rue grande est enfin à l'honneur, mais après bien des demandes de notre part et surtout des travaux mal coordonnés à l'automne qui auraient pu faire l'objet de mutualisation avec les opérateurs de réseaux pour réduire la facture
Comme « rue Aristide Briand », on n'en a rien fait.

Malgré l'état des lieux du patrimoine effectué sous votre premier mandat par Joseph de Tarragon, les crédits pour les travaux nécessaires n'ont jamais été réellement consentis.

Pour ce qui est de la voirie, on n'a ni état des lieux, ni programmation à long terme. 
C'est donc visiblement la dernière roue du carrosse.

lundi 12 mars 2012

F. Valletoux en campagne de contrebande

Rien à déclarer : tel est le mot d'ordre
pour passer une campagne frelatée, …

Nous en avions l'intuition (voir notre billet : F. Valletoux, Président de la République ?), mais là c'est sûr : Frédéric Valletoux est en campagne, mais il ne se déclare pas, préférant laisser à ses affidés le soin de s'occuper des candidats adverses, au premier rang, la personne qui a le plus de chance de remporter l'élection : Valérie Lacroute accompagnée de Didier Julia.
Opportuniste jusqu'au bout, il attend et espère la défaite éventuelle de son camp aux présidentielles pour se présenter à la dernière minute, peut-être sous une nouvelle étiquette ? C'est sa seule fenêtre de tir.

Pour témoin, le dernier article dans la République de Seine-et-Marne de ce lundi 12 mars 2012. Interrogés sur la question de la lutte Julia-Valletoux, ceux-ci donnent de la voix : Mme Rucheton (opposante à Jean-Pierre Le Poulain pour son affiliation à Valletoux), M. Coutherut, soutien célèbre du maire (récent récipiendaire de la médaille de la Ville et principal inspirateur en dernier lieu l'opération de "débaptème" de la place de Verdun), Mme Aymeric, membre du comité de soutien de Frédéric Valletoux (lors de la dernière campagne : liste).

Mais le maire se drape dans sa dignité : "Valletoux ne veut pas "alimenter la polémique". Il envoie les autres au charbon, préférant les laisser tirer les marrons du feu à son profit. La "lutte" est par procuration.

Terminons ici par une citation de Yohann Vallier, journaliste à la République, qui a bien compris ce manège : "Une position qui ne peut s'expliquer par le fait que M. Valletoux n'est pas encore candidat aux législatives … ou qu'il se laisse la possibilité de renoncer à la dernière minute". Bien vu !

Notons que la nouvelle tactique du maire est de ne presque plus monter au filet dans les sujets polémiques, pour se préserver : parking Boufflers, scandale des cinémas, ... : il laisse cela à son homme-lige Jean-Christophe Laprée, qui se surnomme lui-même "le porte-flingue du maire" (cf. dans l'Express du n° 3024 du 18 juin 2009 spécial "Le système Valletoux"). 
A l'un la gloire, à l'autre les basses-besognes du régime, … et qui sera jeté un jour comme les autres, quand il n'y aura plus de jus à extraire.

Ajoutons enfin une autre hypothèse, tellement vicieuse, que nous l'écarterons évidemment. F. Valletoux ne se présenterait finalement pas, mais ferait tout pour organiser la défaite de sa chère adversaire. 
Un bel état d'esprit. 
Si ce n'est pas vrai, qu'attend-il pour demander à ses "soutiens" d'arrêter d'attaquer le candidat de son parti. Ne pas le faire, c'est risquer de se voir mettre à l'amende une deuxième fois.


12 mars 2012

"GRAND" HOPITAL : ON EST MAL !

(extrait du Bulletin municipal mars-avril 2012, p23)


Le Parisien du 14 février 2012 : cliquez pour mieux voir :


Le projet de nouvel hôpital est-il un remède pire que le mal ? 

Les hôpitaux publics et privés de Fontainebleau ainsi que celui de Nemours fusionneraient en un lieu, peut-être au Bréau ?
Le projet souffrait déjà d’une sous-capacité à 447 lits (rapport Icade 2010) contre 537 actuellement : 438 lits à Fontainebleau dont 134 privés et 99 à Nemours.
On apprend maintenant qu’il est réduit à 340 lits - moins qu’aujourd’hui à Fontainebleau - et le financement amputé de 25 % de 156 à 121 M € (Parisien 14/1/12). 
Y aura t-il donc moins de lits pour le Sud Seine-et-Marne après fusion ? 
Après la fermeture des urgences chirurgicales de nuit, ce serait un nouveau coup dur. (voir : Fermeture de la permanence de soins de Fontainebleau : un coup très dur au Sud Seine et Marne)
A quoi sert que F. Valletoux soit Président de la Fédération Hospitalière de France ?
A quand la transparence sur ce dossier ?

Monique Fournier (http://monique-fournier.blogspot.com)
Elisabeth Derouard 

PS : il semble que le rapprochement avec Nemours soit déjà compromis.


Maquette de l'hôpital actuel :

mercredi 7 mars 2012

F. Valletoux, Président de la République ?

OU COMMENT SE FAIRE PEUR SANS SORTIR DE CHEZ SOI

Billet d'humeur

La lecture de la presse locale donne quelques fois des émotions fortes.

On sait que le maire veut devenir député pour être ministre. Je n'apprendrais rien à personne en disant cela.
Mais visiblement cela ne lui suffit plus.


Lisant la République du 27 février 2012 (extraits), que vois-je ?

"Ce n'est pas un secret : le maire de Fontainebleau lorgne du côté de l'Elysée" J'ai cru que j'avais mal lu.
Mais non, devenir député, pour ensuite devenir ministre "c'est en effet le moyen le plus rapide pour accéder à la fonction suprême". 
La fonction suprême, vous avez bien vu ! 
Rien que cela ? Et après, … Les Nations-Unies ?

Tout cela est d'autant plus ridicule que le maire de Fontainebleau fait des pieds et des mains pour arriver à ses fins. Lorsque le journaliste indique que celui-ci soigne sa "côte de popularité" (l'instrument de mesure est sans doute cassé) à coup de fonctions briguées (ses fameuses casquettes), on peut se demander si cet appétit est en rapport avec l'efficacité réelle de l'élu. Faire parler de soi c'est bien, faire rire de son ambition démesurée, c'est mieux. 

En effet, à force de se faire voir, on finit par être trop vu. A force de ne jamais renvoyer l'ascenseur et se servir des postes comme de simples marchepieds. Y compris de ceux qui le soutenaient par amitié, comme Jean-François Copé. La raison finit quelques fois par l'emporter.
S'il ne m'appartient pas de commenter de manière profonde les stratégies politiques, force est de constater que ce n'est pas Valletoux qui a été choisi par son parti pour succéder à Didier Julia, c'est bien Valérie Lacroute comme l'a remarqué également le Canard Enchainé ! (cf. Investiture de Mme Valérie Lacroute pour les législatives 2012).

Certains s'étonnent à juste titre que F. Valletoux ne se soit pas encore déclaré officiellement (le Canard est toujours bien renseigné), déclaré contre son propre parti. Le fait est patent, malgré les articles de la République, il ne le fait toujours pas, ....
Certains disent - à demi-mots -  qu'il aurait fait le pari d'attendre pour se déclarer après les présidentielles, pour profiter de la débâcle éventuelle de son parti, débâcle d'ailleurs pas forcément évidente pour les autres militants ! 
Nous ne pouvons pas croire à un tel cynisme, n'est ce pas ?
Nous ne voulons pas croire qu'après tout ce qui a été fait pour lui, sans d'ailleurs des mérites autrement évidents que ceux de la force de propagande et de la langue de bois des directeurs de cabinets, il tenterait un tel coup de force.

On me pardonnera ce petit « billet d'humeur » loin de mes habitudes, mais rien n'est plus agaçant pour un contribuable de voir les moyens publics mis au service personnel des appétences d'un homme.

Je terminerai sur un point : ce n'est pas sur le programme que les médias discourent en parlant du personnage, mais sur ses ambitions. Mais cela ce sont des appétits, pas des compétences.

lundi 5 mars 2012

Communiqué du 3 mars 2012 : Renforcement de la vocation universitaire de Fontainebleau

BOUFFLERS : UN PARKING ET UNE UNIVERSITE, CELA COULE DE SOURCE !


Résumé : Le terrain libre de l'Ecole des Mines fait l'objet de toutes les convoitises. Répondant à la demande pressante des Bellifontains, relayée par nous depuis 4 ans, le Maire de Fontainebleau se décide enfin à y faire un parking, mais seulement un parking
Le Député Julia estime cependant que faire uniquement un parking serait gâché une chance pour la Ville d’assurer son développement universitaire. Le Maire et JC. Laprée font semblant de croire que cela empêcherait ce parking ! Quelle blague ! Tout leur est bon pour faire polémique.
Notre position est simple : le terrain doit servir pour un parking mais pas seulement : la vocation Universitaire peut et doit aussi être conservée sur ce terrain. Qui peut d'ailleurs imaginer une Université sans parking ?


Dernier minute et bonne nouvelle : Le centre de Fontainebleau de l'Ecole des Mines ne déménagera pas à Saclay.

Tel que communiqué à la Presse 

      M. le Député Didier Julia, par lettre du 16 janvier 2012 (cliquez dessus pour mieux voir, à droite), interroge le Ministre chargé de l'Industrie sur le devenir des terrains libres de l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris (ENSMP) et suggère de trouver une implantation universitaire sur les délaissés de ce site plutôt que de le consacrer simplement à un parking municipal (ou à une opération de moindre envergure).


Monique Fournier partage entièrement l'avis du Député, qui fait son travail en se préoccupant d'abord de l'avenir de sa circonscription. En effet, si le développement – pourtant souhaitable - de l'ENSMP sur le site semble regrettablement entravé à Fontainebleau, alors même que l'Ecole des Mines dispose de disponibilités dans notre Cité pour accroître ces activités, c'est tout naturellement que le site en attente doit être consacré à une vocation universitaire.

Elle insiste sur le fait que Fontainebleau doit renforcer sa vocation universitaire, non seulement dans la diagonale du vide de l'enseignement supérieur que représente le sud Seine et Marne, mais encore dans un territoire qu'est le Grand Gâtinais allant de la Région Centre à la Région Bourgogne qui en est presque totalement dépourvu.
En cours de réapprobation, le Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF) de 2008 (p. 63-64, voir plus loin) va dans ce sens en affirmant Fontainebleau comme site émergent à renforcer. Les formations de haut niveau sont la locomotive qui permettra au train économique de cette région de quitter la voie de garage et à nos jeunes d'avoir des emplois sur place.

Il n'est donc en rien choquant que le Député interroge directement le Ministre sans en référer directement au Maire de Fontainebleau, lorsque l'on sait de sources proches du dossier au ministère, que le Maire de Fontainebleau a procédé à la même démarche sans en référer au Député de Seine et Marne, Député dont il est pourtant dans les attributions premières d'interroger le Gouvernement sur ses intentions pour la circonscription !

La différence est que F. Valletoux n'a écrit qu'en vue d'une opération à court terme sur ces terrains, alors que M. le Député Julia se bat non seulement pour l'avenir de Fontainebleau, mais aussi d'un grand territoire dépassant d'ailleurs les limites de départements et de régions. Le parking dont la Ville à besoin et que nous appelons de nos vœux pourra être intégré logiquement alors à ce projet.


Voir aussi  sur le sujet :
Départ de l'Esigetel

L'article de la République du 5 mars 2012 : 

L'avis de la droite et de la gauche : le Maire commet une erreur !

extrait du SDRIF de 2008 (p. 63-64)