lundi 12 mars 2012

F. Valletoux en campagne de contrebande

Rien à déclarer : tel est le mot d'ordre
pour passer une campagne frelatée, …

Nous en avions l'intuition (voir notre billet : F. Valletoux, Président de la République ?), mais là c'est sûr : Frédéric Valletoux est en campagne, mais il ne se déclare pas, préférant laisser à ses affidés le soin de s'occuper des candidats adverses, au premier rang, la personne qui a le plus de chance de remporter l'élection : Valérie Lacroute accompagnée de Didier Julia.
Opportuniste jusqu'au bout, il attend et espère la défaite éventuelle de son camp aux présidentielles pour se présenter à la dernière minute, peut-être sous une nouvelle étiquette ? C'est sa seule fenêtre de tir.

Pour témoin, le dernier article dans la République de Seine-et-Marne de ce lundi 12 mars 2012. Interrogés sur la question de la lutte Julia-Valletoux, ceux-ci donnent de la voix : Mme Rucheton (opposante à Jean-Pierre Le Poulain pour son affiliation à Valletoux), M. Coutherut, soutien célèbre du maire (récent récipiendaire de la médaille de la Ville et principal inspirateur en dernier lieu l'opération de "débaptème" de la place de Verdun), Mme Aymeric, membre du comité de soutien de Frédéric Valletoux (lors de la dernière campagne : liste).

Mais le maire se drape dans sa dignité : "Valletoux ne veut pas "alimenter la polémique". Il envoie les autres au charbon, préférant les laisser tirer les marrons du feu à son profit. La "lutte" est par procuration.

Terminons ici par une citation de Yohann Vallier, journaliste à la République, qui a bien compris ce manège : "Une position qui ne peut s'expliquer par le fait que M. Valletoux n'est pas encore candidat aux législatives … ou qu'il se laisse la possibilité de renoncer à la dernière minute". Bien vu !

Notons que la nouvelle tactique du maire est de ne presque plus monter au filet dans les sujets polémiques, pour se préserver : parking Boufflers, scandale des cinémas, ... : il laisse cela à son homme-lige Jean-Christophe Laprée, qui se surnomme lui-même "le porte-flingue du maire" (cf. dans l'Express du n° 3024 du 18 juin 2009 spécial "Le système Valletoux"). 
A l'un la gloire, à l'autre les basses-besognes du régime, … et qui sera jeté un jour comme les autres, quand il n'y aura plus de jus à extraire.

Ajoutons enfin une autre hypothèse, tellement vicieuse, que nous l'écarterons évidemment. F. Valletoux ne se présenterait finalement pas, mais ferait tout pour organiser la défaite de sa chère adversaire. 
Un bel état d'esprit. 
Si ce n'est pas vrai, qu'attend-il pour demander à ses "soutiens" d'arrêter d'attaquer le candidat de son parti. Ne pas le faire, c'est risquer de se voir mettre à l'amende une deuxième fois.


12 mars 2012