jeudi 27 septembre 2012

Le parisien du 26/09/12 : Projet de multiplexe : les réserves de Monique Fournier


Projet de multiplexe : les réserves de Monique Fournier
Publié le 26.09.2012, 07h00

Lundi soir, le conseil municipal de rentrée de Fontainebleau a encore été agité. Les élus sont ainsi revenus sur le projet de cinéma multiplexe, qui pourrait être implanté autour de la halle de Villars, au quartier du Bréau. Le 18 septembre, les membres de la commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) ont donné un avis favorable à la création d’un complexe de 6 salles ultramodernes, en plus des 5 salles déjà existantes de l’Ermitage, en centre-ville.
Coût : 6 M€, avec un investissement partagé entre les propriétaires des cinémas Ermitage et la communauté de communes du Pays de Fontainebleau. Monique Fournier, conseillère municipale d’opposition de droite, a fait part de sa réserve, s’appuyant sur le rapport de la direction régionale des affaires culturelles (Drac), joint au dossier. « La Drac appelle l’attention sur les risques liés à une exploitation sur deux sites distincts des cinémas de Fontainebleau et sur le risque de disparition des salles en centre-ville », a-t-elle souligné.

Le Parisien

mardi 25 septembre 2012

Conseil municipal du 24 septembre 2012 : Délocalisation du Cinéma de centre ville au Bréau


Tel que prononcé au Conseil


La Halle de Villars  ferait l'objet 
d'un permis de démolir, peut-être partiel ->

Cette délibération intervient après la décision favorable de la commission d'aménagement commercial, composée majoritairement d'élus intéressés.

Le rapport de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) est particulièrement accablant. Je vous le lis, en insistant sur ce qui est souligné par son auteur : (extraits)


Ce n'est donc plus l'opposition qui le dit mais les spécialistes de la question. 

Il est donc très clair, selon ce document, que chacun des membres de la municipalité actuelle 
prend la grave responsabilité de la délocalisation du cinéma de centre ville et ainsi, nuire au commerce bellifontain.

Comment en est-on arrivé là ?
C'est l'incapacité de la majorité actuelle de comprendre la réalité du terrain.

On a eu un problème d'intégration des bâtiments dans le site historique de la Ville. 
La majorité s'est arc-bouté sur du moderne incompatible. 
Histoire sans doute de laisser sa trace. 
Déni de réalité.

La majorité a permis le projet précédent sans les places de parkings nécessaires. Places promises en 2009, selon le rapport de la DRAC de l'époque et bien sûr, non réalisées par la suite (sur ce rapport : Affaire des cinémas : le conseiller municipal, c'est vous !).
C'est incroyable mais vrai : les exploitantes du cinéma auraient coulé, corps et biens, avec une telle promesse non tenue.
Déni de réalité.

Si l'intérêt personnel des exploitantes du cinéma est respectable, je ne le critique donc pas, en revanche, la décision revient au Conseil municipal de déterminer l'aménagement de son territoire, d'autant plus qu'il y a de l'argent public en jeu.

L'autre explication, c'est la volonté de bétonnage du sud de l'agglomération sans débat public réel
Bref, une ville nouvelle, greffée à la hussarde.
La majorité actuelle préfère penser à un avenir incertain plutôt que de faire bien vivre les habitants actuels. 
C'est son choix, c'est son erreur, ce n'est pas la nôtre.

Et justement, je ne comprends pas cet acharnement à refuser les alternatives honnêtes que nous proposons : terrain en centre ville près de l'Ecole des Mines avec un parking mutualisé, proposition d'autres modalités de gestion plutôt que des usines à gaz. 

Le positif est du côté de ceux qui sont constructifs. 
C'est l'objet de mon amendement destiné à prendre du recul et à agir de manière transparente.

Amendement (rejeté par la majorité)
(article 22 du règlement intérieur)

La délibération est ainsi rédigée :


REPORTE l'autorisation de la SCI Halle de Villars, ayant son siège social au 44 rue du château à Fontainebleau ou toute société s'y substituant, à déposer une demande de permis de démolir et de permis de construire sur l'emprise foncière cadastrée AT 131, avenue du maréchal de Villars, en vue de la réalisation d'un projet de complexe cinématographique et activités commerciales annexes



PRECISE que cette autorisation ne pourra être envisagée qu'au vu du projet de permis et sous la réserve expresse que la Ville dispose bien du terrain en question et que le projet ne portera pas atteinte à la continuité du service cinématographique normal en centre ville.




PS : Sans doute sensible à mon argument sur la responsabilité, le Maire a commencé à dire qu'il la prenait toute entière, puis se reprenant "que nous la prenions toute entière", histoire sans doute de "mouiller" sa majorité. Je vous laisse deviner leurs réactions.



Conseil municipal du 24 septembre 2012 : Rédaction des procès-verbaux du Conseil municipal du 5 Février 2008 au 15 décembre 2008.


UNE PREMIÈRE VICTOIRE SYMBOLIQUE :
LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF RÉTABLIT LES PROCÈS-VERBAUX DE 2008 A MA DEMANDE

Tel que prononcé en Conseil municipal

Il y a lieu de rappeler que le Maire de Fontainebleau a été condamné, sous injonction, par le Tribunal Administratif, à faire établir par le Conseil municipal les procès-verbaux des séances du 5 février au 15 décembre 2008 et à les publier sur le site Internet de la Ville. 
(Conseil municipal du 9 février 2009 : Mon combat contre la suppression des procès-verbaux).

On me dit que l'administration ne peut pas tout faire, certains enregistrements étant défectueux.
Cette argumentation est inopérante. Le Tribunal n'a pas autorisé la Ville à s'y soustraire, son argumentation dilatoire n'a pas été retenue par le jugement. 
Les enregistrements ne sont pas les seuls modes d'établissements des procès-verbaux et qu'en leur absence, on peut y suppléer, comme on le faisait d'ailleurs autrefois, et comme on le fait encore dans nombre de communes. 
Ce n'est pas le personnel du cabinet qui manque, ni les notes des Conseillers municipaux. 
C'est l'objet de mon amendement, le reste de la délibération me convenant.

On reviendra sur cette question, parce que j'ai soumis aussi au Tribunal la question de la suppression des procès-verbaux entre 2009 et 2012, avec mes collègues de tous les groupes de l'opposition et de certains bellifontains. 

Maintenant, sur le fond, pourquoi ai-je fait ce recours ?

Si M. Valletoux s'est attaqué aux procès-verbaux, ce n'est pas pour des raisons de commodité.
La vérité c'est qu'à l'information objective du citoyen, la majorité a préféré la communication et le bourrage de crânes. 
Dans le bulletin, la place de l'opposition a été réduite à la portion congrue à 400 caractères par personne, espace compris. C'est sans doute une exigence trop énorme (rappel : Communiqué du 1er juin 2011 : La place de l'opposition dans le bulletin municipal réduite à … 4.millièmes !).

Certains Conseillers de la majorité m'ont fait remarquer en commission Finances que c'était du temps perdu et que cela ne servait à rien. 
Mon collègue, Bruno Grandjean, a aussitôt réagi en soulignant que c'était une question démocratique.

A ceux qui n'auraient pas encore compris, je citerais ce que disait M. Guizot, au XIXeme siècle, parlant de la publicité des débats « On peut réduire à trois ces conditions nécessaires, ces formes essentielles du principe du régime représentatif [...] et on est autorisé à les considérer comme fondamentales. 
Ces formes sont : la division des pouvoirs, l'élection, la publicité. La publicité constitue le lien de la société et de son gouvernement ». 
On serait donc revenu avant le XIXème siècle à Fontainebleau.

Je conclue : avoir le droit de prendre connaissance des délibérations de ses représentants, 
c'est le jeu normal de la démocratie. 
Le secret, c'est le diktat.
La transparence, c'est la liberté.

Question orale du 24 septembre 2012 : Situation des collections municipales

Tel que posée en Conseil municipal.

Gabriel Fournier, Mado au paravent (Col. mun. Fbleau) ->

Lors du conseil municipal du 19 septembre 2011, il y a donc un an, j'avais adressé à M. Chadenet, Conseiller délégué, a priori en charge de la valorisation des collections de la commune, une question sur la situation des collections municipales d'Art Figuratif (voir : Question orale du 19 septembre 2011 : Situation des collections d'art figuratif).

Petit historique de ma question orale de ce conseil, une partie des collections de tableaux contemporains de la Ville a été donnée grâce à l'intervention de M. Yves Leroux, critique d'art et journaliste bien connu. Installé au Cercle International, le musée d'Art Figuratif a été inauguré le 26 février 1977 et ces toiles devaient être exposées normalement, de manière permanente, à titre de condition expresse. Depuis lors, la ville de Fontainebleau a vendu le bâtiment du musée, le projet est tombé en déshérence et les œuvres données à la ville sont, pour une grande partie, entreposées dans des réserves.

J'avais posé des questions sur les obligations de la Ville en la matière, en fonction des actes de donations et de leurs acceptations par le Conseil municipal de Fontainebleau et plus généralement leurs statuts, ainsi que sur l'état de conservation et de présentation au public de ces œuvres et quel avenir la municipalité envisageait pour ce qui constitue le patrimoine commun des Bellifontains.

Il m'avait été répondu alors qu'un gros travail d'inventaire allait être fait. 
Je savais que la liste des œuvres (avec photographies à l'appui) existait déjà, étant au service financier à l'époque. On m'a alors répondu que l'inventaire n'avait pas été fait dans les règles de l'art.

Je repose donc, un an après, la question : la municipalité actuelle a-t-elle réalisé les promesses formelles sur lesquelles elle s'était engagée et quand pourra-t-on accéder à l'inventaire ?



Réponse : 
M. Chadenet m'a répondu que la liste était terminée mais pas l'inventaire. Le motif invoqué est l'expertise par le commissaire priseur des toiles de l'Ecole de Barbizon puis les autres oeuvres.
Donc en un an, le travail n'a toujours pas été terminé, ... 
Pour ce qui est de la question du statuts des oeuvres, pas de réponse.

mardi 11 septembre 2012

Question orale du 10 septembre 2012 : Taxe locale sur la publicité extérieure


Tel que lu au Conseil

J'attire l'attention du Conseil municipal sur la question de l'application de la taxe locale sur la publicité extérieure.

Un certain nombre de commerçants m'ont saisi d'un problème sur le recouvrement de cette taxe. En effet, il semble que compte tenu de sa complexité, une lettre du 1er adjoint en charge du commerce a été envoyée aux commerçants concernés. Cependant, cette lettre crée un certain nombre de difficultés pour les commerçants, mais aussi semble prévoir des exemptions illégales au détriment des contribuables.

Je vous rappelle le dispositif applicable.

Par délibération du 18 mai 2009, le Conseil municipal a décidé de conserver la taxe locale sur la publicité extérieure en remplacement de deux anciennes taxes. 
En absence de délibération contraire, un tarif par défaut prévu par la loi s'applique.
C'est à dire :

    - Pré-enseignes :   15 € du m²
    - Dispositif numérique :   45 € du € m²
    - Enseignes 
-  Entre 7 et 12 m² :    15 € du m²
-  Entre 12 et 50 m² :   30 € du m²
-  Au delà de 50 m² :    60 € du m²

Par la même délibération, il a été décidé spécialement "d'instaurer, au profit de la commune, l'imposition des enseignes inférieures ou égales à 7 m² et fixe le montant de la taxe à 15€ par m² d'enseignes".

On notera que ce dispositif n'est pas d'une grande lisibilité, car il faut reprendre le code pour le comprendre. Un rappel des tarifs dans la délibération même n'aurait pas été inutile.

I. Sur l'exonération

Je relève que par délibération du 14 septembre 2009, le Conseil municipal a décidé d'exonérer les redevables de cette taxe uniquement pour l'année 2009. Le Conseil est le seul à avoir le droit de le faire en vertu de l'article L. 2333-6 du code général des collectivités territoriales.

Dans un courrier adressé aux redevables, le 1er adjoint M. Ducros indique que le Maire seul aurait décidé de ne pas recouvrir cette taxe au titre des années 2010 et 2011
Par ailleurs, le même adjoint exclue le recouvrement des enseignes comprises entre 0 et 2 m², alors même que le Conseil n'a pas décidé cette exonération.

Pourriez- vous nous préciser ce que vous pensez de la légalité de ce procédé lorsque l'on sait que seul le Conseil a le droit d'y procéder  ?

Si l'on veut faire bénéficier de ces dérogations légalement aux commerçants, que pensez-vous de ma proposition de la soumettre au Conseil  ?

II. Sur l'assiette

Selon mes informations, un recensement précis des équipements soumis au barème de la T.L.P.E. a été effectué début mai par la société REFPAC-GPAC.

Pourriez-vous nous préciser les résultats statistiques de ce recensement, selon les trois catégories d'enseignes, inférieures  à 12, 50 et au-delà de 50 m² ?

Réponse :

M. Ducros a reconnu la complexité du dossier et le fait qu'il aurait "procédé en amont"
Il m'a indiqué que l'exonération interviendra postérieurement par une future délibération du Conseil.
Tout cela parait bien embrouillé et on s'interrogera sur ces méthodes rétroactives.
Aucun élément statistique précis n'a été communiqué au Conseil.

Annexe : lettre du 1er adjoint
(cliquez deux fois pour mieux voir)


Question orale du 10 septembre 2012 : Monument d'Alexandre Decamps

150 ANS DU MONUMENT DECAMPS - 
SA DEGRADATION EST 
UNE AFFAIRE SERIEUSE

Tel que lu au Conseil


Le monument de la Place Decamps, inauguré le 31 août 1862, est un bronze de Carrier-Belleuse, représentant  le buste du peintre Alexandre Decamps, mort à Fontainebleau en 1860, suite à une chute de cheval lors d'une chasse à courre.

Ce monument, bien connu des Bellifontains, a été vandalisé récemment. Il a été recouvert de peinture rouge, la plaque dédicatoire a été volée, ainsi que certains lions ornant la fontaine. Des membres du Conseil municipal, résidant dans le quartier n’ont pas pu ne pas le remarquer.

La peinture, vert brillant, mise par les services municipaux, à titre de réparation de fortune ne convient évidemment pas à un bronze.

Nous souhaiterions savoir si la municipalité a prévu concrètement une restauration dans les règles de l’art de ce monument et si une plainte a été déposée, et dans le cas contraire, si elle envisage de porter plainte contre les auteurs imbéciles de ces dégradations.


Réponse :


Le Buste après la peinture des services municipaux ->


A ma question des plus sérieuses, la majorité, M. Laprée en tête, a cru bon de ricaner lourdement en soulignant mon erreur "le  buste, ce n'est pas du bronze, il est en acier".
Comme je vérifie mes informations avant de poser des questions, cela me donne l'occasion de donner à la majorité prompt à rire une petite leçon d'histoire. La presse de l'époque est formelle : le buste est bien en bronze ! Vous lirez en annexe de ce message quelques extraits. Sinon, on consultera ce site riche en références : Base e-monument

Plus sérieusement, M. Laprée m'a indiqué qu'une plainte avait été déposée, que la troisième tête de lion avait déjà pu être récupérée et que la plaque disparue serait remplacée.
Voilà au moins du positif. Ma question n'aura donc pas été inutile pour la défense du patrimoine bellifontain.

J'ajoute que le monument inauguré le 31 août 1862, à aujourd'hui 150 ans. 
L'hommage de l'époque est beau à lire.

Annexes 
(cliquez éventuellement sur les documents pour mieux voir)

1/ Ernest Bourges, recherche sur Fontainebleau (p. 231-232)
Avec le discours du Maire, M. Guérin

2/ Le monde illustré du 13 septembre 1862







Lettre ouverte au Maire de Fontainebleau

Suite à une observation inadmissible lors du Conseil municipal du 9 juillet 2012, j'ai écrit à M. le Maire. Celui-ci n'ayant pas cru devoir y répondre hier au Conseil du 11 septembre, je publie cette lettre pour que le public apprécie.


Monique FOURNIER
Conseillère Municipale de Fontainebleau
48, boulevard Thiers
77300 FONTAINEBLEAU

Fontainebleau, le 17 juillet 2012

PERSONNEL

Frédéric Valletoux, Maire
Hôtel de Ville
77300 FONTAINEBLEAU

Monsieur le Maire,

Dans les rapports entre majorité et opposition, il est normal que, sans compromission, un dialogue puisse s'instaurer.

Je crois que vous me connaissez assez pour savoir que lorsque j'interviens au conseil, c'est après avoir travaillé mes dossiers. Que vous estimiez devoir ne pas partager mon opinion est votre droit le plus strict, cela ne m'a jamais empêché de rester correcte avec vous.
Le fait que vous refusiez systématiquement que les conseillers municipaux puissent vous répliquer ne fait rien pour arranger l'ambiance normale des conseils. Cette situation s'aggrave si vous accompagnez vos observations de commentaires, sinon injurieux, du moins manquant à la considération que les Conseillers municipaux se doivent.

Vous comprenez que je ne puisse pas accepter d'être traitée de "pitbull", comme vous avez cru devoir le faire, en public, lors du dernier Conseil municipal, le 9 juillet 2012. 
Je veux croire qu'elle a dépassé votre pensée.

Compte tenu du rôle particulier que le Maire a en sa qualité de Président du Conseil municipal, vous comprendrez que je souhaiterais, dans le but d'apaisement, que vous me présentiez vos excuses en retirant cette épithète non seulement imméritée mais indigne.

Comptant sur vous, je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, ma considération distinguée.

La Conseillère municipale,
        Monique Fournier

jeudi 6 septembre 2012

Observations sur le commerce et le patrimoine Bellifontains


Monique Fournier trouve intéressant les suggestions du Collectif de Défense du Commerce et du Patrimoine Bellifontains composées entre autres de l'Union des Commerçants, le Syndicat du Marché Saint Louis, Réagir pour Fontainebleau
La réunion de ces associations est déjà une première, qu'il faut souligner.
Sans entrer dans les détails (notamment la question particulière du nombre de visiteurs au Grand Parquet et de ses "bénéfices" qui se font attendre), ni les approuver tous, certaines remarques rejoignent celles exposées par Monique Fournier.

La future place de la République, selon la Majorité - >

Ainsi :
1°) -  l'insuffisance de concertation sur la "requalification" urbaine et la halle du marché, en général avec le public mais en particulier avec les associations totalement exclues du processus (voir les articles de Monique Fournier sur le sujet : Conseil municipal du 21 mai 2012 : Avant projet de "requalification urbaine"Communiqué du 16 février 2012 : Place de la République du nouveau ! Une Halle et un ParkingConseil municipal du 13 février 2012 : réfection générale de voirie dite "requalification urbaine"Conseil municipal du 14 novembre 2011 : Concertation sur la requalification urbaine, ...), alors que des décisions gravissimes sont prises sans l'accord réel des Bellifontains ;

2°) -  le coût de celle-ci qui paraît disproportionné alors que des solutions simples existes comme un cahier des charges validé par les autorités compétentes en matière de commerce et de patrimoine, plutôt qu'un recours à des architectes ne réalisant que des esquisses pour un coût pharamineux ;


Si le manque de concertation est dénoncé à juste titre, le manque d'information du grand public est tout aussi criant, si l'on permet une réserve sur la conclusion de ce communiqué.
La démocratie, c'est le débat : personne ne peut plus le confisquer.

--------- Communiqué du 4 septembre 2012 ---------

Note : Les illustrations sont de notre cru.

Collectif de Défense du Commerce et du Patrimoine Bellifontains.
80 rue Aristide Briand
77300 -Fontainebleau


L’Union des Commerçants, le Syndicat du Marché Saint Louis, Réagir pour Fontainebleau et des Bellifontains ont décidé de s’unir pour éviter un désastre économique
Ces trois associations implantées sur la ville depuis de nombreuses années sont informées des volontés municipales mais leurs avis, régulièrement émis dans les réunions, ne sont pas reconnus et encore moins actés.
Le collectif regrette que ses visions de la Ville ne soient pas partagées avec les élus, ni même discutées ; elle déplore que des objectifs différents puissent être poursuivis.  

A travers ce collectif nous souhaitons :

Une évolution de la ville, pas une révolution. 

Des modifications conséquentes peuvent être apportées sans plomber les finances municipales.

Une hausse modérée de la pression fiscale, 

Or les 36 millions d’euros d’investissements prévus devront être remboursés. Il faut 15 ans pour rembourser les 10 Millions d’euros de la Géothermie, Pendant combien de temps les contribuables vont t-ils devoir payer ? sans oublier l’incapacité de la Ville à faire aboutir, par manque de moyens, le moindre projet.

Un maintien du marché Forain au centre de la Ville. 

Ce point n’est pas négociable. La survie du Commerce Bellifontain dépend de ce maintien, Nous souhaitons donc que la nouvelle halle soit construite avant la démolition de l’ancienne pour que le marché puisse rester place de la République durant les travaux.

Des certitudes. 

La ville promet un parking de 350 places à Boufflers sur un terrain appartenant au Ministère de l’Industrie et attribué à titre de dotation à l’école des Mines le 20 septembre 2005. Il ne paraît pas évident que le Ministère puisse louer un terrain dont il s’est dessaisi. Des précisions restent à fournir à ce sujet. 

Des travaux qui apportent un gain réel pour le commerce et les Bellifontains. 

Il est en effet prévu 2 ans de travaux pour la création du parking souterrain et 2 ans pour l’aménagement des rues avoisinantes soit un total de 4 ans. Or pour créer 170 places (chiffre donné dans le dossier du marché public lancé le 2 mai avant la fin de la concertation) la ville en supprime 200. Quel est le gain ?

Des travaux qui vont servir. 

Pour faire venir les visiteurs du Château en Ville il est prévu un chemin lumineux très onéreux. Il est vrai qu’un éclairagiste participe aux réflexions sur l’aménagement. 
Mais qu’est ce qui justifie cette décision ?
Les visiteurs viennent rarement le soir et les dépenses réalisées par les visiteurs sur la ville ont été évaluées annuellement par le cabinet L et R à 600 000 euros (chiffres réactualisés). De même l’on sait maintenant que le Grand Parquet génère environ 3000 visites par an.

Un phasage adapté. 

Ce n’est pas lorsque le commerce est difficile que l’on lui met un boulet au pied pour le couler. Or le phasage qui prévoit de faire les travaux lourds en période de crise va conduire à la liquidation de plusieurs dizaines de commerce de centre ville qui ne pourront supporter les 45 % de baisse prévisible du Chiffre d’affaires.

Des réflexions sur les rapports entre la Ville et le Château. 


Château : les "boules" qui ont fermé l'ancien parking  ->

Actuellement la ville subvient aux besoins en stationnement des 150 000 visiteurs du château qui viennent en voiture. Ils occupent des places dont pourraient bénéficier les Bellifontains ou les clients des commerces. De son côté le Château ne fait aucun effort, plus grave, il a supprimé près de 300 places, devant le Château, aux Héronnières et à Bois D'Hyver sans aucune réaction du Maire. 
A Fontainebleau la stratégie est gagnant/ perdant. 

Bien que le code de l’urbanisme oblige les municipalités à réunir les associations représentatives, la ville a préféré inviter individuellement et a négligé les règles fondamentales de la concertation en oubliant de publier des comptes-rendus notant les désaccords. Depuis le début de la concertation la ville maintient les objectifs définis par le Conseil Municipal comme :
- Donner une dimension touristique au centre-ville 
- Réduire l'omniprésence de la voiture 
- Favoriser la pratique du vélo 
- Permettre une confortable pratique piétonne.

A quoi sert la concertation ?

Ces objectifs louables sont irréalistes car 65 % des clients viennent en voiture et l’absence de place de stationnement conduit à des logements vacants, les locataires potentiels fuyant le centre ville.  Le collectif ne peut que regretter que ses membres n’aient pas été associés à cette définition. 
En Fonction d’objectifs qui ne sont pas reconnus par une bonne partie de la population bellifontaine, Le Maire continue sur sa lancée. Ainsi la vile a investi 1 724 203 euros pour le seul cabinet d’architecte, la facture globale se montant à près de 2 500 000 euros pour les 3 cabinets. Et il a lancé une délégation de service public sur le stationnement sans même attendre la fin de la concertation.
Le Collectif ne peut que regretter cette situation consécutive à une confusion entre deux mots qui ont pourtant un sens différent ; il s’agit de « concertation » et « d’information ». La ville a informé mais a refusé d’écouter.
Les aménagements sont nécessaires, mais ils ne doivent pas tuer l’économie locale…

Le Président
Bernard Bruche

samedi 1 septembre 2012

DEGRADATION DE LA BIBLIOTHEQUE : IL EST URGENT D’AGIR

(extrait du Bulletin municipal septembre-octobre 2012, p. 23)

DEGRADATION DE LA BIBLIOTHEQUE : IL EST URGENT D’AGIR


La Bibliothèque municipale a des signes de graves détériorations.
Les Conseillers municipaux ont appris l’évacuation d’une partie des services.

IMPERITIE DE LA MAJORITE

Fin 2007, le Maire a abandonné la restauration pourtant déjà déclarée urgente en 2004.
En 2012, il est contraint d’agir en catastrophe, sans plan.

OPPOSITION ACTIVE ET CONSTRUCTIVE

Mme Fournier a rappelé sans arrêt l’urgence des travaux.
Sa proposition : requalifier la bibliothèque avec le soutien financier de la DRAC, plutôt que gaspiller dans des services facultatifs et coûteux (ex Grand Parquet).
Aucune réaction sauf une «esquisse» de fusion bibliothèque-musée.

LES BELLIFONTAINS ATTENDENT DES RESULTATS

On ne peut plus se permettre de gérer les services à vau-l’eau.
Le Patrimoine et la Voirie seront la priorité du prochain mandat...

Monique Fournier (monique-fournier.blogspot.com)
Elisabeth Derouard