lundi 24 décembre 2012

Communiqué sur la vidéo-surveillance


Sans motif de sécurité publique, trop chère, ...

Monique Fournier : "Non la vidéo surveillance n'est pas justifiée à Fontainebleau"


Pourquoi êtes vous opposée à la Videosurveillance ?

Je n'y suis pas opposée dans l'absolu, certaines endroits comme les tunnels peuvent le justifier, mais surement pas partout.

Les statistiques de la délinquance montrent que Fontainebleau est une ville sûre : on est en phase de stabilisation. La majorité s'en félicitait, il y a deux ans et elle s'entête maintenant pour un projet inadapté ! 
En 2011 lorsque ce projet a été lancé, on avait la délinquance la plus faible depuis 4 ans. Il suffit de regarder le graphique de la délinquance générale pour voir que la majorité commet une atteinte injustifiée aux libertés publiques (annexe). 



Mais que répondez-vous quand vos collègues d'Avon se disent favorables ?

J'observe, et je pense qu'ils comprennent, que les situations d'Avon et de Fontainebleau ne sont pas comparables. 
Chacun doit prendre ses responsabilités en fonction de la diversité des problèmes. La comparaison des deux communes n'est donc pas pertinente. 
Dire le contraire, c'est avoir une approche idéologique du problème : ce n'est pas la mienne.

Que répondez vous au fait que la vidéosurveillance pourra prévenir les cambriolages ?

Il s'agit d'une mauvaise réponse à un vrai problème.
La video-surveillance ne peut être implantée que pour la surveillance des espaces publics et non des domiciles privés. Par ailleurs, il faudrait couvrir l'ensemble de la Ville et non seulement deux axes de celle-ci.
Que répondra-t-on aux gens qui seront victimes de cambriolage, et qui paieront pour un service qui ne dessert pas leur rue ?

Et sur le coût ?

La majorité n'a pas d'idée précise en la matière. Ce serait plus d'un million d'euros. Sans compter le fonctionnement (environ 10 %) et la maintenance. Avec ou sans subvention, le contribuable local ou national paiera : pardon de le dire, mais c'est souvent le même ! 

Il faut essayer de raison garder et ne pas engager des processus coûteux sans justification, surtout quand les libertés publiques sont en jeu.