lundi 30 septembre 2013

Après la démolition, le commerce doit continuer !

DES PROPOSITIONS 
PENDANT LA TRANSITION

La Halle a donc été démolie. Il ne s'agit plus de déplorer ou de se féliciter de cette situation, mais de penser désormais à l'avenir.
La situation transitoire actuelle mise en œuvre par le Maire sortant n'est pas acceptable à plus d'un titre. Au hasard des discussions, les "barnums" sont visiblement sous dimensionnés par rapport au risque de pluie. Mais cela c'est le choix du Maire sortant.
Des solutions simples existent  pour réduire sa pénibilité pour un commerce déjà éprouvé.

Dans la mesure où la démolition et l'enlèvement des gravats se sont terminés beaucoup plus tôt que prévu (4 jours au lieu de 5 semaines), pourquoi ne pas remettre le marché sur son site historique ?

Cette solution offre immédiatement plusieurs avantages :
- conserver les habitudes des clients et des marchands ;
- éviter, au moins pendant cette période, les pertes des commerçants riverains et ceux de la place de l'Etape, dont la situation est devenue très défavorable (demandez au patron d'un café de la place de la République son opinion) et ainsi limiter les frais d'indemnisations à la Ville, donc aux contribuables !
- économiser sur des frais dispendieux et inutiles liés au déplacement du marché à Ferrare : plus besoin de navettes par exemple …

Le Maire sortant a d'ailleurs indiqué, élections prochaines obligent, "il n’y aura plus de travaux jusqu’à Noël pour ne pas perturber davantage l’activité des commerçants." (Libération, 23 septembre 2013). La place est libre, il ne peut donc plaider l'impossibilité. Ce n'est pas le coût minime de l'équipement électrique qui fera reculer le spécialiste des dépenses exagérées.

On n'accusera pas les membres de l'alternative politique de démagogie : tout est simple, clair, net et peu cher.

Refuser cette solution de bon sens serait une nouvelle erreur d'une majorité sortante qui a accumulé les erreurs de concertation et de méthode et "qui s'est comportée comme des malpropres" pour reprendre l'expression de M. Laprée, l'adjoint pourtant en charge de l'opération (Notre article : Jean Christophe Laprée : « On s'est comportés comme des malpropres ! » (sic)).
Le Maire sortant écoutera-t-il les commerces qu'il néglige et les propositions de l'alternative politique qu'il méprise ? 
Il y aurait un début à tout et il n'est jamais trop tard pour mieux faire. 

Fontainebleau, le 29 septembre 2013.