lundi 26 mai 2014

Le communicant et l'hypocrite


Communiqué de presse

Tout a commencé par la découverte d'une facture de la société Bygmalion à la Ville. Bygmalion, vous savez, ce fameux communicant dont les médias parlent tant ! Ce n'est pas le sujet.

Le sujet, c'est que le Maire, soi-disant sûr de l'adhésion des Bellifontains à la démolition de la Halle, a cru bon – en pleine période électorale – de faire appel à un publicitaire pour faire la promotion de son action. Ce n'est pas donné (17 581€ !). On lui en fait poliment la remarque, ce qui le gène évidemment.

Alors, tous les moyens sont bons pour changer de sujets. Tiens la mise en examen de Richard Duvauchelle dans l'affaire des parkings !
Voilà un sujet d'actualité, puisque l'affaire remonte au 26 mai 1991. Oui, d'autant plus que ledit Richard Duvauchelle a fait l'objet d'un non-lieu du juge d'instruction (dossier prescrit !). Il est donc présumé innocent. 
Cela n'a pas empêché le Maire de ressortir le dossier en pleine campagne électorale, après le non-lieu. Très élégant.

Est-ce que l'on rappelle à M. Valletoux qu'il a, lui aussi, été mis en examen ? Et mieux encore, renvoyé devant le Tribunal correctionnel pour faux en écriture publique dans l'affaire Magenta par le juge d'instruction ? Il a fait l'objet d'un non-lieu en appel. Innocent. 
La Cour d'appel a simplement confirmée qu'il avait signé un document au contenu inexact, mais à l'insu de son plein gré, puisqu'il n'avait pas rédigé l'acte. L'un écrit un faux mais ne le signe pas, l'autre signe le faux mais ne l'écrit pas. Ils sont donc innocents (http://monique-fournier.blogspot.com/2011/07/conseil-municipal-du-4-juillet-2011_7764.html).

Est-ce que l'on rappelle à M. Valletoux que deux de ses collaborateurs, un Directeur Général et un Adjoint aux affaires économiques ont été radiés de la liste électorale comme faux électeurs ? M. Valletoux l'ignorait-il ? A qui peut-on faire confiance de nos jours ? 
Cela n'a pas empêché que je sois menacée d'un recours en diffamation de la part dudit adjoint aux affaires économiques. Sauf que la Justice ne l'aurait pas suivi, vu qu'il n'avait pas contesté sa radiation des listes électorales ! Les deux ont démissionné discrètement (http://monique-fournier.blogspot.com/2011/02/conseil-municipal-du-7-fevrier-2011-un.html ; http://monique-fournier.blogspot.com/2010/01/communique-du-30-janvier-2010.html).

Tout cela serait de bonne guerre, si l'intérêt général n'était pas pris en otage, avec des dépenses publiques de communication fort contestables. Et sans doute des procédés très loyaux de propagande.

Mais là où je sors de ma réserve c'est face à l'hypocrisie !
Je laisse le lecteur relire avec plaisir le procès-verbal de la réunion du conseil municipal du 24 mai 2005, qui avait autorisé Jacques Nizart à porter plainte contre Paul Dubrule et Richard Duvauchelle, ce dernier étant dans l'opposition à l'époque. 
Nous ne contestons pas le principe de la plainte (bien que tardive), ni la sincérité de MM. Bruche et Nizart, mais voilà ce que M. Valletoux, également dans la minorité, en disait à l'époque

"M. VALLETOUX […] aimerait que M. BRUCHE passe autant de temps sur cette question que sur le passé. Il pourrait ainsi dépenser autant d'énergie à réfléchir un peu à l'avenir plutôt que de régler des comptes. 
M. VALLETOUX déclare que M. BRUCHE a des comptes à régler, il ne sait pas pour quelles raisons, car il n'y était pas, avec M. DUBRULE et son équipe. Il souligne que sa seule motivation est de régler ses comptes".

Il est bien évident que M. Valletoux, lui, n'a aucun compte à régler.

"M. VALLETOUX demande à M. BRUCHE « d'emmerder moins les bellifontains avec les histoires du passé et de réfléchir un peu plus à l'avenir ».

M. VALLETOUX s'étonne, une nouvelle fois de la méthode utilisée, qui est pourtant reprochée, notamment par l'opposition. En l'espèce, il vient d'entendre non pas un dépôt de plainte avec constitution de partie civile mais un acte d'accusation. […]

M. VALLETOUX met en exergue la nécessité d'être respectueux de la présomption d'innocence et de l'indépendance de la justice.
L'objectif d'un dépôt de plainte est qu'une enquête et une instruction soient diligentées, il demande que la municipalité laisse la justice faire son travail et apporter des conclusions plutôt que de juger des personnes et jeter des noms en pâture avant même que la justice ait travaillé".

C'est d'autant plus important en période électorale !

"M. VALLETOUX signale qu'il votera cette délibération car la demande de transparence ne lui fait pas peur. Cependant, il s'oppose à la méthode et répète que le procès des intéressés ne doit pas être fait avant même d'avoir saisi la justice. Il ajoute qu'un Conseil municipal n'est pas un tribunal ni une chambre d'instruction".

C'est a fortiori le cas après un non-lieu ! Et de conclure : 

"M. VALLETOUX déclare que M. le Maire «jette de l'huile sur le feu» à Fontainebleau plutôt que de résoudre les vrais problèmes des bellifontains. Il ajoute que c'est la manière du Maire de gérer la Ville."

Une conclusion que nous partageons avec lui, mais à son endroit !

Tout cela pour faire oublier cela !

dimanche 25 mai 2014

Résultats Elections européennes 2014 pour Fontainebleau


Interparking lance une expertise sur la Place de la République


Dans une assignation du 23 mai 2014 envoyée à l'ensemble des riverains de la Place de la République (ex marché), soit 40 assignés, Interparking sollicite le tribunal de grande instance en vue de la nomination d'un expert pour faire l'état des lieux, avant travaux.

Le concessionnaire municipal des parkings craint en effet que les travaux du parking souterrain ne causent des troubles de voisinage et des ébranlements sinon des désordres dans les bâtiments voisins. Il s'agira donc d'évaluer les risques, et éviter des recours frauduleux.
L'expert nommé aura pour rôle de suivre également les ouvrages en cours et proposer des actions en cas d'urgence.
Nous invitons les concernés à se rapprocher de nous et à constituer avocat (et expert le cas échéant).

Non seulement l'utilité de ce projet est douteuse (parkings largement sous utilisés Ferrare-Château, tarif couteux pour financer le creusement), mais encore les risques pris, pour le commerce et les bâtiments, n'ont pas fait l'objet d'évaluation préalable.
La majorité les prend au nom des Bellifontains, qui paieront comme contribuables ou usagers la facture, le commerce mis en danger en plus.

PS : au dernier conseil, le maire a cru bon d'exonérer plusieurs commerces de la place des droits de publicité, signe qui ne trompe pas.